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Ecoles Privées : Les dessus de la grogne
Publié le mardi 16 octobre 2018  |  Le Témoin
Atelier
© aBamako.com par Momo
Atelier de validation du PRODEC 2
Bamako, le 9 juin 2018 le ministre de l’Education nationale a présidé l’Atelier de validation du programme décennal de développement de ‘Education PRODEC 2 au Radisson Blu
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La rentrée scolaire est intervenue dans un contexte particulier pour le secteur privé de l’école malienne, qui rase les murs. L’AEPAM se contente d’observer pour l’instant mais ne manquera pas de bander les muscles si la situation perdure.

Les écoles privées maliennes traversent des moments délicats depuis la reprise des classes. Et pour cause, l’Etat traîne à gérer les bourses qui constituent une bouffée d’oxygène pour les directeurs d’établissement. On a les demi-bourses qui portent sur le matériel didactique (cahiers, livres, etc.) et les frais scolaires pour la formation des écoliers.

Depuis le mois de Février, dit-on, une assiette d’environ 5 milliards attend d’être réglée. L’Association des écoles privées agréés du Mali avait pourtant eu un accord avec l’ancien ministre de l’Education, Housseyni Amion Guindo, pour le règlement du bordereau. Mais son départ a visiblement cassé la dynamique alors qu’un état global avait été soumis aux services financiers qui s’en sont pris avec trop de protocole. L’élection présidentielle serait l’une des raisons du retard car les ressources nationales ont été mobilisées dans le scrutin mettant le trésor à sec.



Pourtant, le président de l’AEPAM, le député Boulakassoum Touré, n’a pas manqué de s’impliquer pour redresser les choses. Profitant de sa position de membre de la commission “Education” à l’Assemblée Nationale, l’élu tente de tenir le cap comme il peut. Il nous revient que vers le mois de juin, des versements ont été faits dans les régions de Kayes et Koulikoro. Hélas à Bamako, les promoteurs d’écoles privées rongent les freins même s’il y a des rumeurs d’une transaction pour leur compte.
Des sources proches du dossier assurent qu’en début de ce mois d’Octobre un montant a été mis à disposition des écoles privées de la capitale. Reste à savoir s’il s’agit d’un geste politique pour prévenir une grève ou si c’est encore reparti pour une longue attente. Chose que ne souhaite pas l’AEPAM qui espère débuter la saison 2018-2019 en toute sérénité.

Idrissa Keïta

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