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Contre les MGF : La pratique du rasoir au crible à Siby
Publié le mercredi 17 octobre 2018  |  L’Indicateur Renouveau
Santé:
© aBamako.com par A S
Santé: Journée Internationale de tolérance zéro aux MGF, excision
Bamako, le 6 Février 2015, Santé: Journée Internationale de tolérance zéro aux MGF, excision au CICB
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Ce samedi 13 octobre 2018, une délégation conduite par la coordinatrice du projet de la Fédération nationale des collectifs et organisations féminines du Mali (Fénacof), Mme Sow Kadidiatou Togola pour l’accélération de l’abandon des mutilations génitales au Mali, s’est rendue à Siby invitant la population à abandonner la pratique du rasoir.

La délégation constituée en majorité de femmes a été reçue dans la cour de la mairie de Siby par le maire Daouda Kéita. Selon l’édile, la pratique du rasoir est ancienne. “Nous soutenons cette initiative. Mais il y a une mauvaise interprétation de certains religieux. C’est une pratique qui doit être abandonnée. Elle engendre beaucoup de conséquences sur la vie des femmes”. Il a aussi souligné l’action soutenue des départements ministériels de la Santé, de la Défense, de l’Education nationale pour leur objectif : zéro excision dans notre pays d’ici à l’horizon 2030.

Après un entretien d’une trentaine de minutes, Mme Kadidiatou Togola, coordinatrice du projet pour l’accélération de l’abandon des mutilations génitales au Mali, a livré aux journalistes l’objet de leur visite : “On est venu remercier toute la population de Siby pour faire passer le message et les conséquences des MGF. Nous voulons abandonner la pratique de l’excision, qui n’est pas au bénéfice de la santé des femmes et des filles et qui ne contribue pas non plus au développement de leur famille, communauté et pays”.

Et d’ajouter que l’engagement du maire Daouda Keita dans la Commune du Mandé est un atout dans la mise en œuvre du projet. Mme Sow Kadidiatou Togola a indiqué que le plus important, c’est la compréhension même de l’excision qui est souvent vue comme une pratique traditionnelle. “Mais comme l’ont dit les religieux, cette pratique est venue d’ailleurs ; à savoir : le Bassin du Nil, et s’est propagée avec les migrations, les échanges commerciaux et entre cultures”, a-t-elle précisé.

Adama Diabaté
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