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Chu du Point G : Les grands déballages d’un syndicaliste du clan Karim Traoré
Publié le mercredi 17 octobre 2018  |  confident
l`atmosphère
© aBamako.com par A S
l`atmosphère dans quelques services publics pendant la grève de l`UNTM
L`atmosphère dans certains services publics lors durant les deux jours de grève de l`UNTM (21 et 22 Août 2014)
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Au CHU du Point G, les syndicalistes de l’UNTM sont divisés en deux clans. Il s’agit notamment du clan de Fousseyni Coulibaly et celui de Karim Traoré. Courant semaine dernière, un syndicaliste du clan de Karim qui n’a pas voulu que son nom soit cité a fait des confidences au journal “Le Confident”. A l’en croire, Fousseyni Coulibaly et les siens sont dans l’illégalité…



Aux dires de notre interlocuteur, tout est parti de la lettre circulaire n°2018-001/SG-BE-UNTM, datée du 12 février 2018 demandant aux secrétaires généraux des comités, des divisions, des sections et des unions locales des syndicats nationaux et des unions régionales de procéder au renouvellement des bureaux.



Le Syndicat national de la santé, dira-t-il, a aussitôt pris les dispositions pour informer ses démembrements par écrit. La date du 10 mai 2018 a été convenue pour la tenue de l’élection du bureau du syndicat du CHU du Point G. “Avant cette date, les deux autres syndicats qui sont représentés au CHU du Point G avaient procédé au renouvellement de leurs bureaux respectifs”, explique notre informateur. Et de poursuivre qu’avant le jour J, le Pr. Mamady Koné a envoyé une lettre de cadrage aux différents candidats en liste pour les informer que seuls les militants de l’UNTM sont électeurs et éligibles.

“Pourtant, le jour de l’élection, les membres du bureau sortants et les superviseurs de l’UNTM ont été surpris de voir plusieurs personnes des deux autres syndicats dans la salle. D’ailleurs, ces derniers disposaient de cartes de membre de l’UNTM illégalement acquises par Fousseyni Coulibaly. Quand cela a été constaté, on leur a demandé de vider la salle mais ils n’ont pas voulu obéir. Cependant vu que la tension était à son comble, les superviseurs ont pris la décision de suspendre l’élection. Ainsi juste après leur départ, Fousseyni Coulibaly et les siens sont allés chercher un huissier de justice pour que ce dernier vienne superviser leur élection. Un huissier qui d’ailleurs sera chargé de partir déposer à la Bourse du travail au QG de l’UNTM la liste constitutive d’un soi-disant bureau dirigé par Fousseyni Coulibaly. Naturellement, l’UNTM n’ayant pas supervisé cette élection à refuser de reconnaître le bureau en question. D’ailleurs, dans la foulée quand Fousseyni a écrit au SG national en tant que secrétaire général local du syndicat du CHU du Point G, celui-ci a répondu qu’il n’avait jamais été élu et qu’il n’est donc pas secrétaire général. Malgré cet avertissement, M. Coulibaly a continué à agir en tant que secrétaire général. Il est même allé jusqu’à saisir la commission de discipline de l’UNTM au motif que le DG Illo Bella Diall refusait de les recevoir. Cette commission, après avoir écouté la version des plus proches du dossier notamment Issouf Maïga, s’est dit incompétent à intervenir. Et que cela relevait de l’essor du bureau national. Qu’à cela ne tienne ! Notre frère Fousseyni n’a pas lâché prise. Le bureau national n’a donc eu d’autre choix que de le suspendre. Une suspension au lendemain duquel, ils sont allés en très grand nombre au siège de l’UNTM où ils n’ont pas eu gain de cause. Des semaines après, une autre date a été convenue pour finalement la mise en place du bureau. Tout comme la première fois, les partisans de Fousseyni ont une fois de plus pris le processus en otage. Bien qu’étant informé que Fousseyni n’était plus éligible car sous sanction, ses partisans n’ont rien voulu entendre. Certains d’entre eux étaient tellement violent que les superviseurs de l’UNTM ont une fois de plus vidé les lieux”, a-t-il clarifié. Et de dire que telle est la vraie version des faits. Selon lui, l’occupation de l’entrée du CHU du Point G est carrément un abus non fondé et que cela ne doit pas être tolérer.



Toujours selon notre interlocuteur, de son point de vue les problèmes du CHU du Point G émanent des faits suivants :

– Le décret de Marie-Madeleine Togo, ex-ministre de la Santé dont l’application par l’ex-DG, Pr. Idrissa Ahmadou Cissé l’avait opposé aux syndicats. Il s’agit notamment de la nomination de Boubacar Diawara en tant que surveillant général ;

– Il y aurait également un clan nommé partisans de Pr. Idrissa Ahmadou Cissé dit Idi que le rhumatologue Dr. Pamanta serait en train d’aiguillonner contre Karim Traoré. Car ils pensent que le départ de leur patron est à l’œuvre de Karim et des siens ;

– Il y aurait également le problème des services de la chirurgie viscérale de Pr. Zimogo et celle de la chirurgie cardiovasculaire de Pr. Ongoïba. Au niveau des quels services un jeune et bouillant professeur est dans les manœuvres afin de devenir chef de service ;

En tout cas depuis quelques jours, la situation a pris une autre dimension dont les seuls victimes se trouvent être les pauvres patients du CHU du Point-G.

Drissa Kantao
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