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Mali: Kidal partagée sur la signature de l’accord entre Bamako et le MNLA
Publié le vendredi 21 juin 2013  |  RFI


© Présidence du Faso par DR
Négociations de Ouagadougou:le gouvernement malien et les groupes armés du Nord signent un accord préliminaire de paix
Mardi 18 Juin 2013.Ouagadougou


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Le retour de l’Etat malien, de l’armée et de l’administration à Kidal était au cœur de l’accord signé à Ouagadougou en début de semaine. Comment cette signature a-t-elle été perçue dans la capitale du nord ? Depuis dix jours, après la montée de l’armée du Mali vers le village d’Anéfis, la ville de Kidal était coupée du monde. Mercredi, le réseau de téléphonie mobile a été rétabli, permettant aux habitants et représentants de la société civile de prendre connaissance des détails de cet accord.
Coupés du monde, les habitants de Kidal cherchent désormais à connaitre les détails de l’accord signé à Ouagadougou. Deux positions semblent émerger. Il y a ceux qui s’en félicitent, comme le coordinateur de la ville, Mohamed Ali Ag Albassaty, qui cherche avant tout à aider la population.


« L’accord a suscité un grand intérêt au niveau de la population », affirme-t-il. « L’espoir, c’est de voir les populations reprendre une vie normale. C’est-à-dire l’eau, la santé, l’éducation… On demande à tout le monde de respecter les accords », plaide Mohamed Ali Ag Albassaty.

« Rêves » d’indépendance
Frustrée, la jeunesse de Kidal n’a pas encore digéré cet accord. Nasser Ag Cheick, jeune « ishumar » – c’est à dire chômeur, dans la région – l’accepte du bout des lèvres. Mais il insiste : son rêve reste l’indépendance. « Eux, ils disent que l’accord nous arrange. De notre côté, nous disons que l’accord brise nos rêves », explique le jeune homme. « L’indépendance est un rêve parce que nous sommes opprimés, ici, chez nous. »
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