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Les présidents de Guinée et Niger appellent à une intervention militaire au Mali
Publié le samedi 9 juin 2012   |  AFP


SEM
© Autre presse
SEM Alpha Condé,président guinéen


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Les chefs d`Etat de Guinée et du Niger, Alpha
Condé et Mahamadou Issoufou, se sont déclarés samedi, à Conakry, favorables à
une intervention militaire au Mali pour chasser les putschistes de Bamako et
les groupes armés touareg et islamistes qui controlent le Nord du pays.
"Il faut intervenir militairement à Bamako. Comment peut-on rentrer dans un
palais présidentiel (et) malmener un président ? Si on fait ça à un président,
quel est l`homme politique qui est en sécurité ?", s`est interrogé le
président Alpha Condé qui s`exprimait lors d`un meeting avec son homologue
nigérien.
Le président intérimaire malien Dioncounda Traoré a été agressé le 21 mai
par des manifestants à Bamako. Il s`était ensuite rendu en France pour des
examens médicaux et y poursuit son séjour.
"La deuxième chose à faire, a insisté M. Condé, est d`intervenir
militairement au Nord du Mali pour chasser les forces islamistes".
De son côté, le président nigérien, évoquant la double crise au Mali, a
estimé: "l`idéal serait de trouver des solutions négociées mais à défaut il
faut l`intervention militaire". M. Issoufou est arrivé samedi à Conakry pour
une visite de 48 heures.
Les putschistes et leur chef, le capitaine Amadou Haya Sanogo, ont
officiellement quitté le pouvoir en vertu d`un accord conclu le 20 mai avec
l`Afrique de l`Ouest, après le coup d`Etat du 22 mars. Mais ils restent très
présents face au président intérimaire Dioncounda Traoré et au gouvernement,
en place pour une transition d`un an.
Depuis plus de deux mois, l`immense région nord du Mali est contrôlée par
le Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA, rébellion touareg) et
surtout Ansar Dine et son allié jihadiste d`Al-Qaïda au Maghreb islamique
(Aqmi).
A l`issue d`une réunion de chefs d`Etat mercredi à Lomé, la Communauté
économique des Etats de l`Afrique de l`ouest (Cédéao) avait appelé à la
poursuite des négociations avec les mouvements armés "à l`exclusion des
groupes terroristes", mais aussi décidé d`une saisine du Conseil de sécurité
de l`ONU en vue d`une éventuelle intervention.
Toutefois les contours, les composantes et le mandat exact d`une telle
opération dans l`immense Nord malien ne sont toujours pas déterminés.

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