A peine investi le 04 septembre 2018 à l’issue de l’élection présidentielle de 2018, le Président IBK commence ce mandat avec un bouillonnement sur certains fronts.
D’abord la grève des magistrats qui court depuis le 25juillet 2018. Suit l’éternel recommencement de la crise scolaire. Cette fois- ci, ni les élèves, ni le personnel enseignant ne sont en cause dans cette situation, le gouvernement malien à une grande part de responsabilité de toutes les dérives qui en découleraient. Comment comprendre qu’au niveau de l’enseignement secondaire, technique et professionnel, les candidats admis au D.E.F session de juin2018 ne sont pas encore situés sur leurs sorts en ce qui concerne les orientations, pour une année scolaire qui se termine le 31 mais ponctuée de trois compositions .Rarement, un début d’année n’a donné du fil à retordre au gouvernement. Toute l’opinion nationale est interpellée pour sauver l’école d’une nouvelle crise. ’’ Le contentieux ‘’gouvernement –promoteur d’établissements privés en est le goulot d’étranglement, les écoles privées ne parviennent pas à rentrer en possession de leurs subventions qui, pourtant, sont disponibles depuis le 18 juillet 2018 selon Monsieur Aguissa, de la pairie du District de Bamako et dont le montant s’élèverait à 1 300.000 .000, un milliard trois cent millions de franc CFA. Tout le monde doit jouer sa partition pour ne pas brimer les enfants de pauvres pendant que les enfants des nantis ont pris les chemins des classes des établissements de hauts standings de la capitale.
Djouli Kanté /Canarddechaine.com