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Grève des écoles privées : Les élèves non étatiques pris en otage
Publié le vendredi 19 octobre 2018  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par FS
Le Chef de quartier de Daoudabougou visite les écoles publiques de Daoudabougou
Dans le cadre de la rentrée scolaire 2018-2019, le chef de quartier de Daoudabougou à la tête d`une forte délégation s`est rendue dans les école publique du quartier.
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La grève de l’Association des écoles privées agréées du Mali (AEPAM), est loin de connaitre son épilogue. Elle est plus que jamais déterminée à poursuivre cette lutte jusqu’à la satisfaction totale de ses doléances. Cette situation prive beaucoup d’élèves du droit à l’école.

L’enseignement secondaire général privé est paralysé dans notre pays depuis quelques semaines. Pour cause, l’Association des écoles privées agréées du Mali réclame depuis plusieurs mois le paiement des frais scolaires et demi-bourses de l’année 2017-2018 des établissements privés.

Après deux semaines sans cours, les responsables l’AEPAM ne sont pas toujours prêts à ouvrir leurs portes sans la satisfaction de leurs doléances. "Nous avons attiré l’attention de tous les acteurs sur cette situation délicate, mais il n’y a pas de réactions allant dans le sens de l’apaisement. Une rentrée scolaire se prépare quand même", explique le secrétaire général de l’AEPAM, Abdoul Kassoum Touré.

Par ailleurs, cette grève prive des milliers d’enfants du droit à l’école. Elle joue aussi sur les élèves dont la prise en charge de l’éducation ne relève pas de l’Etat. Face à cette situation, le secrétaire général de l’AEPAM tente de rassurer les parents d’élèves. Pour lui, ils tenteront de rattraper le temps perdu dès la reprise des cours.

"Pédagogiquement nous ne voyons aucune difficulté par rapport à ce retard que nous sommes en train d’accuser. C’est une habitude dans le système éducatif. C’est également une habitude dans le fonctionnement des écoles privées. En fin d’année, ceux qui sont dans les classes d’examen nous ne les libérons pas après les dernières évaluations, nous les gardons dans nos murs pour leur permettre d’avoir le maximum de chance de réussite aux examens".

Zié Mamadou Koné
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