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SIRIBALA : Un manque cruel de salles de classes au second cycle A
Publié le vendredi 19 octobre 2018  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par FS
Visite du chef de quartier de Daoudabougou dans les écoles publiques du quartier
Le chef de quartier de Daoudabougou Adama Sangaré a visité les écoles publiques du quartier, le 3 Octobre 2016 dans le cadre de la rentrée scolaire 2016-2017.
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L‘éducation est un droit constitutionnel. A Siribala, les conditions d’apprentissage au second cycle fondamental sont loin de la norme. Pour cette année scolaire, les six classes que dispose l’école reçoivent près de 900 élèves.

En raison de la pléthore de l’effectif, les élèves du second cycle A de Siribala souffre le martyre pour pouvoir bénéficier de leur droit à l’éducation. Aujourd’hui, ce droit est acquis dans de conditions misérables pour les enfants qui n’ont d’autre choix que de suivre les cours en dehors des salles de classes. Pourtant, cette situation malheureuse est actuellement une réalité de la ville de la canne à sucre au Mali.

Les six classes qui font le second cycle A de Siribala accueillent pour l’année scolaire en cours, 836 élèves dont 496 pour les deux 7e années, 220 pour les deux 8e et 120 pour les deux 9e. Triste constat : la ville fait face à cette situation depuis des années alors que les autorités compétentes de la localité ont toujours été avisées de ce problème qui constitue un frein à une formation de qualité pour les élèves. « Il n’y a pas d’AEEM ici à Siribala pour revendiquer au nom des élèves. Mais, dans la doléance des syndicats adressée aux autorités éducatives de la localité, nous faisons cas de la construction des salles de classes. Mais ils font semblant d’ignorer la situation», nous a confié Ibrahim Maiga, secrétaire général du Syneb de l’académie de Niono.

Cette situation qui a été dénoncée sur les réseaux sociaux n’a pas laissé indifférent les internautes. Dans l’ensemble, ils ont manifesté leurs pitiés et leur solidarité envers ces enfants. Certains voient la timide réaction des autorités éducatives locales et nationales de résoudre ce problème de sureffectif par mépris à aux écoles publiques. « Les responsables ne s’intéressent guerre à la question. La preuve, leurs enfants ne sont pas inscris dans ces écoles », nous a rétorqué un habitant de la localité.

Coulibaly
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