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L’ONU prête à déclarer la large autonomie de Kidal dans six mois
Publié le samedi 20 octobre 2018  |  Carrefour
Antonio
© Autre presse par DR
Antonio Guterres
Antonio Manuel de Oliveira Guterres
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Référendum ou pas l’Organisations des Nations Unies dirigée par Mr Guettera s’apprête à déclarer Kidal largement autonome. C’est ce qui explique les fortes pressions faites par une certaine nomenklatura de l’Organisation des Nations Unies et des autorités françaises sur IBK au nom de la Realpolitik. Elles se disent perturber par le rythme de la mise en œuvre de l’Accord d’Alger. Une première tentative d’IBK pour soumettre au référendum la constitution qu’il avait taillée sur mesure a été rejetée par le peuple.

Elle était la négation de la démocratie voulue par le peuple tout en entier. Elle contenait de nombreux articles qui constituaient un recul pour notre démocratie, mais surtout, sa présidence se muait en royauté. Dès lors, le rythme avec lequel IBK voulait mettre en œuvre l’Accord d’Alger a été freiné en entendant le mois de juillet 2018 ne sachant pas si le peuple ne va le rejeter lui-même.

Lors de la rencontre des présidents des pays du G5-Sahel à Bamako au mois de juillet 2017, il a tout fait afin que le Président français Macron, s’immisce dans le débat sur la réforme constitutionnelle. Ce dernier a esquivé le coup en disant aux maliens de s’entendre, ni moins, ni plus. Pour avoir un deuxième mandat après que le peuple lui ait refusé cette constitution, il a fait recours à un certain Soumeylou Boubèye Maïga, un cascadeur patenté pour l’aider à franchir cette étape difficile, même au gré de la fraude électorale. C’est ce qui s’est réellement passé.

Voilà que la CENI s’apprête à divulguer toutes les magouilles qu’il y a eu au cours de ces deux tours de l’élection présidentielle. Pressée par le Ministre des finances, qui semble lui-même ne pas être blanc comme neige dans sa gestion, la CENI entend donc nous faire savoir la réalité des urnes. Il y a une semaine, le même Boubou était accusé par le Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM) d’avoir fait passé un contrat de 3,5 milliards contredisant toutes les procédures en vigueur. Cela veut dire que le pays va de scandales en scandales.

Ce qui va surprendre de plus le peuple malien c’est bien les Nations-Unies. IBK est toujours mis sous pression depuis 2013, année de son accession à la présidence du Mali par les autorités françaises et la Communauté Internationale notamment l’ancien Président Hollande, son ex Ministre de la défense Jean Yves Le drian devenu Ministre des affaires étrangères , Hervé Ladsous l’ancien sous-secrétaire général en charge du maintien de la paix, en suite le Président Macron, puis maintenant Jena Pierre Lacroix nouveau sous-Secrétaire général (autre français) en charge du maintien de la paix aux Nations-Unies.

Les motifs de la mise sous pression d’IBK, est que ce dernier a promis à la Communauté Internationale de mettre en œuvre l’accord d’Alger dans les six mois qui suivent son élection, à condition qu’on le laisse faire un second mandat même au prix de la fraude. Ce vœu étant réalisé, il n’y a plus de repos pour IBK de la part des responsables Onusiens et français, pour aller à la partition du Mali.
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