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Mali: l’opposition fait part de son inquiétude concernant le climat social
Publié le vendredi 19 octobre 2018  |  RFI
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse des des candidats de l`opposition
Bamako, le 1er Août 2018. Seize des 23 candidats qui se sont opposés au président IBK lors de la présidentielle du 29 juillet, ont animé une conférence de presse pour dénoncer des irrégularités constatées lors du scrutin.
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Au Mali, l’opposition s’inquiète du climat social et du report des législatives. Le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), essentiellement composé de partis politiques et d’associations de l’opposition, a rencontré la presse à Bamako. Le FSD qui ne reconnaît toujours pas l’élection du président malien Ibrahim Boubacar Keïta s’inquiète d’un risque de partition du Mali lié à l’avant-projet du nouveau découpage territorial, et au report des législatives.

Le temps passe, mais le timbre de la voix de l’opposition malienne reste intact. Elle dénonce ce qu’elle appelle le manque de volonté de dialogue du gouvernement sur deux points : l’avant-projet de loi du nouveau découpage territorial et le report annoncé des élections législatives.

Des sujets qui comptent pour Soumaïla Cissé, membre de l’opposition regroupée au sein d’un front : le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) : « Il y en a qui sont pour, il y en a qui sont contre, même dans notre groupe. Mais ce qui est important, c’est que nous savons tous qu’il y a eu tricherie. Et le découpage, on peut en discuter. On a des solutions, on a des propositions. Le mode de scrutin, il faut peut-être en parler. Le rôle de l’administration dans les élections, il faut en parler ».

Un autre membre du FSD, également candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, met les pieds dans le plat. Pour le docteur Choguel Maïga, l’avant-projet de découpage territorial peut conduire à la partition du Mali : « Vous vous rendez compte qu’on est en train de mettre sur pied de façon insidieuse les outils politiques et administratifs de l’autonomie des régions du Nord, prochaine étape. L’étape suivante, la réclamation de la fédération. Et à long terme, la partition pure et simple du Mali. Moi, j’espère fortement me tromper ».

Au cours de la conférence de presse rapidement transformée en meeting, un parti de la majorité présidentielle a annoncé que désormais il rejoignait les rangs de l’opposition malienne.
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