Le bureau Mali du Comité international de la Croix rouge (CICR) a décidé, cette année, d’ouvrir un bureau à Ménaka. L’information a été partagée, le mardi 16 octobre, par le Chef de la délégation du CICR Mali, Jean-Nicolas Marti. C’était à la faveur de l’ouverture de l’atelier d’initiation des journalistes aux premiers secours.
Une vingtaine de journalistes de la presse écrite, audiovisuelle, de la radio et de la presse en ligne prennent part à trois jours d’initiation aux premiers secours. Il se tient du 16 au 18 octobre à l’hôtel Mandé de Bamako. L’objectif de la rencontre est de former des journalistes sur les premiers secours et le Droit international humanitaire (DIH). Présent au Mali depuis 1990, le Comité international de la Croix rouge est très actif dans le nord du pays en dépit de la crise sécuritaire dans ces zones. Ces actions vont se poursuivre, a promis Jean-Nicolas Marti, le chef de la délégation du CICR Mali. Dans cette veine, après les bureaux de Gao, de Tombouctou, de Mopti et de Kidal, le CICR a décidé d’ouvrir un bureau dans la région de Ménaka nouvellement créée. Cette décision consiste à accentuer la présence de la structure dans les localités exposées à l’insécurité où les populations sont vulnérables. « Le CICR demeure engagé auprès des Maliens et demeure engagé conformément à son mandat », a expliqué M. Marti. Selon lui, le CICR a une mission humanitaire de protection et d’assistance des personnes vulnérables et touchées par les conflits armés. C’est en toute indépendance et neutralité que toutes les actions du CICR sont menées, a déclaré M. Marti. «Nous ne faisons pas de partie d’un système dirigé par une structure étatique. Nous faisons tout pour coordonner nos actions avec toutes les parties au Mali. Nous collaborons avec l’Etat du Mali, la MINUSMA, les groupes armés, etc.», a précisé le chef de la délégation du CICR Mali. Il a, en outre, indiqué que le CICR dans ses interventions a apporté des soutiens multiformes à des populations, à côté de ses actions traditionnelles d’assistance au blessés de conflits et de guerre. Il s’agit notamment de soutenir les projets de résilience des populations, de vacciner les enfants et les bétails, de renforcer ou rétablir les liens familiaux, de venir en aide aux détenus, entre autres.