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Niger: 42.000 personnes déplacées dans l’ouest frontalier du Mali
Publié le vendredi 19 octobre 2018  |  AFP
Rencontre
© aBamako.com par A S
Rencontre entre la Directrice exécutive d`ONU Femmes et les femmes déplacées des régions occupées du nord Mali.
Bamako,le 09 janvier 2013 à la Maison de la Femme de Sabalibougou. Mm Michelle Bachelet s`est imbibée des témoignages poignants des femmes déplacées des trois régions occupées du nord Mali.
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Niamey, 19 oct 2018 (AFP) - Plus de 42.000 personnes ont été forcées à se
déplacer depuis janvier dans les régions de Tillabéri et Tahoua (ouest du
Niger), une zone instable frontalière du Mali théâtre de nombreuses incursions
de groupes jihadistes, a annoncé vendredi l'ONU.
A Tillabéri, "une évaluation" menée en août, a permis "d'enregistrer 32.703
personnes" sur plusieurs sites abritant des déplacés, indique le Bureau de
coordination des affaires humanitaires (Ocha) de l'ONU dans son bulletin. A
Tahoua, région voisine de Tillabéri, une autre évaluation du 5 au 10
septembre, a recensé "10.091 personnes" vivant sur trois sites.
En janvier, seulement 540 déplacés avaient été officiellement dénombrés
dans cette région, où l'état d'urgence, en vigueur depuis mars 2017, a été
reconduit début octobre.
Ces déplacés "fuient les menaces venant des groupes armés non étatiques
basés au Mali", explique agence onusienne.
L'ONU signale cependant que 580 déplacés de Tillabéri, sont "retournés dans
leurs villages" afin "de continuer" à travailler leurs champs qu'ils ont
commencé à cultiver avant leur "déplacement forcé".
Alors que l'aide humanitaire "reste insuffisante" pour ces déplacés,
"l'insécurité" persistante "a réduit l'accès" d'une "assistance urgente" en
nourriture, en eau potable et en soins de santé, s'inquiète l'ONU.
Néanmoins, "une opération de sécurisation" assurée par l'armée nigérienne
entre le 1er et le 10 octobre a facilité l'acheminement de l'aide, relève
l'ONU.
En juillet, un premier corridor humanitaire, "négocié" avec la Force
conjointe du G5-Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie et Tchad), avait
déjà permis au Programme alimentaire mondial PAM et à des ONG d'acheminer des
vivres et des biens non alimentaires à 5.570 déplacés situés dans la "zone
rouge".
Ces mouvements de population sont également liés aux "effets" des mesures
sécuritaires visant à juguler "les infiltrations meurtrières" et "récurrentes
de terroristes" venant du Mali voisin, avait expliqué un responsable local à
l'AFP.
bh/pgf/sd
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