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Mali: Un "front pour sauver" le pays, après le report controversé des législatives
Publié le dimanche 21 octobre 2018  |  AFP
Meeting
© aBamako.com par A S
Meeting de soutien à l`armée malienne
Des organisations de la société civile ont organisé le 03 Février 2018 un meeting de soutien à l`armée malienne.
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Bamako - Une dizaine de partis et d'associations de la société civile maliens ont créé dimanche à Bamako un "front pour sauver le Mali", en défendant sa Constitution et la bonne gouvernance, après le report des élections législatives qu'ils contestent, a constaté un journaliste de l'AFP.
La nouvelle coalition, appelée "Convergences de Forces patriotique pour sauver le Mali", est composé d'organisations dirigées notamment par d'anciens candidats à la présidentielle, comme l'ancien ministre Moussa Sinko Coulibaly et Oumar Mariko du parti Solidarité africaine pour la Démocratie et
l'Indépendance (Sadi).
"C'est unique dans l'histoire de notre pays. Des partis de l'opposition, de la majorité, des partis qui ont appelé à soutenir la candidature du président malien (Ibrahim Boubacar Keïta) et d'autres qui l'ont combattu, décident de former un même front pour défendre la République. Ca veut dire évidemment que
c'est du sérieux", a déclaré Oumar Mariko, lors d'une conférence de presse.
Les membres du "Front" accusent le pouvoir d'avoir usé "d'un tripatouillage juridique" pour obtenir de la Cour constitutionnelle le report des législatives.
Les législatives au Mali prévues en novembre-décembre, ont été reportées à 2019, sur décision de la Cour constitutionnelle, prolongeant de six mois le mandat des députés à la demande de l'Assemblée nationale, a-t-on appris en début de semaine auprès des deux institutions.
"C'est un tripatouillage juridique", a dénoncé Housseyni Amion Guindo, ancien candidat à la présidentielle et ancien membre de la majorité présidentielle. Il a demandé "le respect strict de la constitution" et appelé "le peuple malien à se dresser contre l'arbitraire".
D'autres intervenants ont dénoncé "la mauvaise gouvernance", "la corruption" et "le manque d'initiatives" du gouvernement pour résoudre la crise dans le nord et le centre du pays, régions où persistent les attaques attribuées aux jihadistes.
Depuis la proclamation le 20 août par la Cour constitutionnelle de la réélection du président Ibrahim Boubacar Keïta au second tour le 12 août face au chef de file de l'opposition, Soumaïla Cissé, les partisans de ce dernier, qui contestent les résultats, ont organisé une série de manifestations contre
la "fraude" électorale.
Le 6 octobre, les dirigeants d'une trentaine de partis d'opposition, des candidats à la présidentielle, des syndicalistes et des associations, ont annoncé la création d'une "large coalition dénommée Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD)", afin de dénoncer "les fraudes et les nombreuses irrégularités, les bourrages d'urnes et la falsification des résultats". Le parti de M. Cissé fait partie du FSD.
sd/mrb/jpc
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