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Lutte contre le terrorisme : La force Barkhane recourt à une intervention aérienne
Publié le lundi 22 octobre 2018  |  Le 22 Septembre
Barkhane
© AFP par PHILIPPE DESMAZES
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La semaine dernière, les forces de défense de la République, déployées dans le septentrion du pays, ont enclenché de violents combats contre les groupes terroristes. Ces braves soldats, déterminés à défendre l’intégrité territoriale, ont engagés une résistance farouche dans des violents combats qui les ont opposés aux groupes djihadistes.



Les combattants maliens ont été épaulés dans leur endurance par une intervention aérienne de la force française « Barkhane » qui a mis à leur disposition des moyens.

Le colonel Patrik Steiger, dans un commentaire, lors du point de presse hebdomadaire expliquera que :« les combats ont débuté le 16 octobre dans la région de Ndaki à environ 200 km au sud-ouest de Gao, entre les Forces armées maliennes, appuyées par les militaires français de “Barkhane” et une cinquantaine de membres d’un groupe armé terroriste ». Aussitôt alertés par les forces maliennes, prises à partie au sol, les militaires français ont envoyé « une patrouille d’hélicoptères Tigre, rapidement renforcés par deux Mirage 2000 », a indiqué le colonel français.

Arrivées sur les lieux, les hélicoptères Tigre ont essuyé des tirs ennemis à l’arme légère et au lance-roquettes RPG. Les soldats français ont déclenché des tirs de riposte à partir des hélicoptères et avions français. Selon l’état-major français, « les combats se sont poursuivis au sol . La ténacité des terroristes, qui n’ont pas abandonné tout de suite, laisse à penser qu’il s’agissait soit d’un site important pour eux, soit quelqu’un d’important se trouvait parmi eux ».

Les efforts combinés de ces deux forces, dans la lutte contre le terrorisme a fini par payer, cette fois-ci. Parce qua, dira-t-il, ce violent accrochage « s’est conclu mercredi dernier, par l’abandon du terrain par l’ennemi et la destruction d’un campement terroriste conséquent ». L’opération s’est également soldée par la saisine d’une quinzaine de motos, un pick-up et un gros stock de matériel de fabrication d’engins explosifs improvisés, a avancé le colonel français.

Comme bilan de ces affrontements on déplore deux blessés du côté malien. Sur les lieux des combats, seul le corps d’un djihadiste a été retrouvé.

Diakalia M Dembélé
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