La Coalition Citoyenne de la Société Civile pour la Paix, l’Unité et la Réconciliation Nationale au Mali (CCSC/PURN), a fait la présentation de l'Alternatif citoyen sur la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation du Mali, issu du processus d’Alger. C’était le 13 octobre 2018 à l’hôtel Kympeski, sous la présidence du président de ladite coalition, Ahmed Mohamed Ag Hamani, du représentant du FRIEDRICH EBERT, des partis politiques, des représentants de la CMA, de la Plateforme et des associations de la société civile.
La coalition citoyenne de la société civile pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale (CCSC-PURN) est un regroupement fédérateur des associations faitière de la société civile qui s’est fixé une mission générale de réflexion et de propositions sur toutes les grandes questions d’intérêt national, et une mission spécifique d’observation, de veille et d’alerte pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
Selon le représentant de la fondation Friedrich Ebert la finalité de cette initiative de la coalition permettra de mettre un encrage au plus profond de la paix dont le tissu social malienne. Il a affirmé la disponibilité de la fondation Friedrich a accompagné cette initiative et à approfondir le partenariat avec la coalition.
En prenant la parole, le président de la coalition, Ahmed Mohamed Ag Hamani dira que le rapport présenté est le fruit d’une réflexion approfondie de la coalition sur la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Parce qu’en tant que patriote, soulignera-t-il, nous sommes interpellés d’abord par la situation dramatique de notre pays et pour répondre ensuite à l’appel lancé par les parties signataires de l’accord à la classe politique et à la société civile en apportant notre concours à la réalisation des objectifs dudit accord.
L’objectif recherché dans nos actions vise exclusivement la satisfaction des forces dûment engagées pour la paix et la cohésion sociales, estimera-t-il. Par rapport à la recommandation, il dira que les recommandations du rapport alternatif citoyen illustrent bien ces propos et invitent les gouvernants à l’évaluation systémique des opérations de découpage territorial accompli et en cours, pour éviter de nouvelles situations conflictuelles susceptibles de conduire à l’effritement du territoire.