A quoi jouent le président Ibrahim Boubacar Keïta et son régime ? IBK pour sauver son fauteuil et profiter des délices d’un pouvoir (fortement contesté) est-il entrain d’emprunter le chemin de toutes les compromissions conduisant à la destruction du Mali ? Une République édifiée, brique par brique, grâce aux efforts titanesques consentis par les pères de l’indépendance, dont Mamadou Konaté, Modibo Keïta, Fily Dabo Sissoko et d’autres ?
Pour de nombreux observateurs, les réponses à ces lancinantes questions ne font guère d’aucun doute : Ibrahim Boubacar Keïta est sur le point de porter un sérieux coup de massue à l’édifice commun qu’est-ce le Mali.
En effet, le voile se lève chaque jour sur les vraies intentions de ceux qui sont entrain d’entreprendre des manœuvres dont la finalité est d’engager notre pays sur la voie de la Partition. Aujourd’hui, cette grotesque manœuvre (commanditée de l’extérieur) conduit le pouvoir d’IBK à saucissonner le Mali sous le couvert d’un projet de loi sur le nouveau découpage territorial. En vérité, le masque est tombé !
D’où un tollé général contre cette entreprise de destruction programmée du Mali. Ses initiateurs ? Ils sont pointés du doigt par de nombreux patriotes qui s’organisent partout pour sauver la République.
Et tous les jours des voix s’élèvent pour fustiger l’entreprise orchestrée de l’extérieur et dont le ministre de l’Administration territoriale, Mohamed Ag Erlarf, a pris la lourde responsabilité de poser les jalons. Ainsi, Dr Choguel Kokala Maïga, ancien ministre et président du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), dénonce la machination orchestrée contre le Mali. « Pour ce qui observe bien et avec attention les faits et gestes des Autorités, on voit en filigrane qu’elles sont entrain de mettre en place, en douceur, par doses homéopathiques, les instruments politiques et administratifs pour rendre irréversible le processus qui conduira à l’Autonomie des régions du Nord. Avec comme finalité à moyen et long termes LA Partition pure et simple du Mali. Il y a un véritable risque de voir le Nord du Mali comme le Soudan du Sud… », déclare un Choguel Maïga, dont l’amertume est aujourd’hui largement partagée par une frange importante de la population.