Dans le cadre du lancement officiel du Projet de développement économique et social des femmes à travers les énergies renouvelables au Sahel, le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, en partenariat avec le Fonds d’appui à l’autonomisation de la femme et à l’épanouissement de l’enfant (FAFE), l’Union européenne (UE) et Plan international Mali (consortium), a organisé, vendredi dernier au Centre national de documentation et d’information sur la femme et l’enfant (CNDIFE), un atelier.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr Diakité Aïssata Traoré, en présence du directeur général de Plan international Mali, Balla Moussa Sidibé, du représentant de l’UE, Géza Strammer et nombre d’invités de marque. Le projet est le fruit d’une coopération entre le gouvernement malien, l’Union européenne et Plan international Mali à travers le consortium. L’atelier visait à fournir aux participants les orientations requises sur les grandes étapes du projet, telles que la stratégie d’intervention et la cartographie.
A travers une projection vidéo, le coordinateur du projet, Sinka Didu Jacob Kassogué a expliqué que le programme a été financé par l’UE et notre pays en est un des bénéficiaires. Il a aussi évoqué les acteurs de sa mise en œuvre, notamment Plan international Mali (chef de file du consortium), Care international Mali, FAFE, l’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale et de la direction nationale de la Formation professionnelle. Selon le coordinateur, le projet facilitera à 4.650 petites et moyennes entreprises de femmes dont 1 552 dans notre pays ainsi que 600 groupements EPC dont 200 au Mali, l’entrepreneuriat dans le secteur de l’énergie durable. Pour Balla Moussa Sidibé, le programme couvrira au Mali, 200 villages dans 4 localités, à savoir Kati, Baraouli, Ségou et Niono.
Pour sa part, le représentant de l’UE expliquera que les femmes sont en général les premières bénéficiaires mais aussi les premières utilisatrices des sources d’énergie. Cependant, elles éprouvent plus de difficultés que les hommes à accéder à l’énergie durable, aux formations et sources de financement abordables. C’est pourquoi l’UE veut pallier ces obstacles et soutenir le rôle actif des femmes dans le secteur surtout dans les pays en développement. Le ministre Aïssata Traoré a promis d’engager son département à tout mettre en œuvre pour la réussite de ce programme, à travers le Fond d’appui à l’autonomisation de la femme et à l’épanouissement de l’enfant.