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Retour des anciens combattants non retenus par le MOC : Une véritable mini-armée dans les rues de Bamako
Publié le lundi 22 octobre 2018  |  Le Débat
Patrouille
© aBamako.com par STR
Patrouille Mixte à Gao
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L’insécurité dans la ville de Bamako a pris une nouvelle allure inquiétante. Un commando lourdement armé se réclamant d’anciennes milices non retenues par le Mécanisme opérationnel de coordination (MOC, sème impunément la terreur dans les différents quartiers de Bamako. Plusieurs familles de la commune I ont déjà reçu la visite musclée de ses bandits armés.

Le mécanisme opérationnel de coordination (Moc), mis en place conformément aux clauses de l’accord pour la paix et la réconciliation, est composé de membres des forces de défense et de sécurité, de groupes armés signataires de l’accord pour des patrouilles mixtes.

De fait, certaines milices ne font pas partie de ce Moc. Ces groupes armés n’ont pas beaucoup de chance de bénéficier des avantages de l’accord, notamment l’intégration dans l’armée et autres fonctions de l’Etat. Pour se venger de l’Etat, certaines de ces milices s’adonnent à des braquages pour survire. C’est le cas d’un commando qui sème actuellement la terreur dans la ville de Bamako. Ce commando est composé d’une dizaine d’hommes armés portant des tenues militaires. Ces bandits se réclament membres d’une milice non retenue par le gouvernement dans le cadre du Moc.

Ces bandits aguerris aux maniements d’armes de guerre n’ont aucune peur d’opérer à visage découvert dans la ville. Déjà, plusieurs opérations de ce commando ont été signalées en commune I, précisément à Doumazana-Petit-Paris en commune I du district de Bamako.

Selon nos confrères du site d’information Mali 24, leur dernière opération date du mardi 16 octobre. À 04 h du matin, ils ont fait une descente chez un commerçant de téléphones portables. Selon le site, la victime a été dépouillée de la somme de 310.000 FCFA et 30 téléphones neufs de grande marque.

Avant la visite des malfrats chez ce commerçant, les mêmes «bandits armés», et dans la même rue au quartier Doumazana-Petit-Paris en commune I, avaient opéré dans une autre famille. Cette fois-ci, la victime, une dame, a été dépouillée des trousseaux de mariage de sa fille. Ils ont ensuite tué un paisible citoyen.

Informés, les policiers sont venus deux heures après l’opération. Le ministre de la Sécurité est donc interpellé, pour mettre en mouvement le plus vite possible les éléments de la FORSAT afin de rassurer les citoyens. Le défilé majestueux et rassurant des éléments de la FORSAT lors du 22 septembre dernier mérite une démonstration face à ces bandits qui ne connaissent qu’un seul langage : la violence.

Wassolo

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