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Crise postélectorale au Mali: Soumaïla Cissé rencontre la cheffe de la mission d’observation électorale de l’Union Européenne Cécile Kyenge
Publié le mercredi 24 octobre 2018  |  Le Républicain
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© Autre presse par DR
Mme Cécile Kyenge, chef de la Mission d’Observation électorale de l’Union européenne (MOE UE) au Mali.
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Le chef de file de l’opposition malienne, l’honorable Soumaïla Cissé a reçu, le lundi 22 octobre 2018, au siège de son cabinet rencontré, la Mission d’Observation électorale de l’Union Européenne conduite par Mme Cécile KYENGE. Les échanges ont porté sur la crise postélectorale, après l’élection contestée d’Ibrahim Boubacar Kéita.

L’opposition est très critique sur le travail effectué par la mission d’observation de l’Union européenne lors de l’élection présidentielle. « Nous pensons qu’elle n’a surveillé que 2% des 23 000 bureaux de vote. Pour nous, elle ne peut pas donner son avis sur l’ensemble du processus électoral sur l’étendue du territoire national.

Elle n’a pas fait Gao, ni Tombouctou, ni d’autres localités. Si elle dit que l’élection s’est passée dans de bonnes conditions, nous pensons qu’il y a eu une manipulation et nous ne croyons pas à ces résultats », selon Nouhoum Togo chargé de communication du cabinet du chef de file de l’opposition malienne, contacté. « Nous avons remis à la Commission notre rapport sur l’élection pour démontrer les cas de fraude et les localités concernées par cette fraude. Nous avons évoqué dans ce rapport qu’il y a beaucoup de manquement », a ajouté Nouhoum Togo.

Pour l’opposition, il y a eu un hold up électoral. « Ce lundi 29 octobre 2018, est prévu un grand meeting que nous allons organiser au Palais de la culture de Bamako à 15 heures. Dans les jours à venir, une marche sera programmée », a signalé le chargé à la communication du cabinet du chef de file de l’opposition malienne, Nouhoum Togo.

Depuis le mois d’août 2018, le Mali est plongé dans une crise postélectorale. Le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) qui a prêté serment le 4 septembre 2018 est contesté par l’opposition malienne, qui multiplie les manifestations de rue pour contester le pouvoir en place. Le relai de ces manifestations a été pris par la naissance de deux fronts politiques : le ‘’front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD)’’ porté sur les fonds baptismaux le samedi 06 octobre 2018 et la ‘’Convergence des Forces Patriotiques pour Sauver la Patrie’’, le dimanche 21 octobre.

Ce front qui tiendra un grand meeting le lundi prochain regroupe une trentaine de partis politiques, des mouvements politiques, des syndicats, des associations, des leaders d’opinion, des personnalités de toutes obédiences, des citoyens attachés au respect des libertés démocratiques fondamentales, des organisations faîtières des Maliens de l’Extérieur pour sauvegarder la démocratie contre les dérives du régime en place.

Ainsi, pour décrisper la situation, une délégation de la mission de médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) conduite par Géoffrey ONYEAMA a rencontré, le vendredi 19 octobre 2018, les différents protagonistes (le pouvoir et l’opposition).

Aguibou Sogodogo
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