Un groupe de travailleurs s’insurge contre le préavis de grève du Syndicat libre du secteur de l’énergie au Mali (SYLSEM) déposé le 19 Octobre dernier. Dans une pétition lancée mardi 23 octobre, des travailleurs expriment leur désapprobation à la volonté du secrétaire général dudit syndicat.
La grève du Syndicat libre du secteur de l’énergie au Mali (SYLSEM) annoncé les 7 et 8 novembre prochains, risque de tourner en fiasco. Un groupe de travailleurs issu du bureau se désolidarise de cette action. En effet, il estime que la décision de déposer un préavis de grève n’a pas été discutée en réunion de bureau.
”Nous avons appris qu’un préavis de grève a été déposé au niveau de la direction générale de l’EDM par les camarades dont les noms suivent : Mamadou Touré, secrétaire général, Boubacar Touré, secrétaire à la Communication, Nouhoum Keita, secrétaire chargé des problèmes sociaux, Bany Touré secrétaire à l’organisation.
Ayant fait observation que ce préavis n’a pas été discuté en réunion du bureau, encore moins la situation actuelle du pays qui a besoin d’une solidarité de tous ses fils et surtout que le secteur de l’énergie est un secteur très sensible, nous, signataires de cette pétition et membres du bureau national, ne sommes ni de près ni de loin mêlés à cette décision”, précise la pétition.
La pétition est signée par Mohamed El Moctar, secrétaire général adjoint, Boubacar Marafa Touré, secrétaire Général adjoint, Alcary Famanta, secrétaire général adjoint, Fousséīny Keita secrétaire administratif, Tidiani Sissoko secrétaire administratif adjoint, Daouda Koïta Trésorier, Michel Goïta secrétaire au développement, Sandiagou Tounkara, Mamadou Berthé, Mamadou Diop, Hamidou Maïga, Amady Traoré, Issa Sanogo et Babouya Dembélé.
Par cette action, ils se désolidarisent purement et simplement du préavis et renvoient les intéressés face à leurs responsabilités par rapport aux conséquences d’un tel acte.
Nos tentatives de rentrer en contact avec le secrétaire du Syndicat libre du secteur de l’énergie au Mali, Mamadou Touré sont restées vaines.