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Le président du parti Yelema, Moussa Mara, excédé par le report des législatives : « La Cour constitutionnelle n’est autre chose qu’une Cour d’État déguisée contre la démocratie malienne »
Publié le mercredi 24 octobre 2018  |  Le Démocrate
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse sur la coalition CMD2018
Bamako, le 26 juin 2018 L`ancien premier ministre Moussa Mara a tenu une conférence de presse sur notre coalition CMD2018 a la maison de la presse
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Après l’Exécutif à travers son chef SoumeylouBoubèyeMaiga, l’Assemblée nationale a adressé à la Cour constitutionnelle une correspondance pour demander le report des élections législatives prévues à la fin du mois de novembre 2018. Les neufs sages de la Cour ont donné un avis favorable cette fois ci-après avoir donné un avis défavorable au Premier ministre. Cela a mis l’ancien Premier ministre Moussa Mara dans tous ses états.

Il s’agit donc d’un report de six mois, lequel pourrait être reconduit une ou deux fois. Selon des sources concordantes, il s’agit de permettre à l’Assemblée nationale, à travers l’Etat, d’engager des réformes institutionnelles prévues dans l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, d’apaiser les tensions politiques, de relire la Loi fondamentale et les textes y afférents pour la tenue d’un scrutin juste, libre et transparent.



Mais ce report divise les chefs des partis politiques. Si le président des FareAnkaWuli, Modibo Sidibé, est favorable à ce report, celui du parti Yelema, Moussa Mara, ne le cautionne pas. Très remonté, il n’a pas d’ailleurs manqué de fustiger la Cour constitutionnelle à la faveur de la conférence de presse du lancement de la Convergence des forces patriotiques pour sauver la Patrie à la Maison de la presse, le dimanche 21 octobre 2018. « La Cour constitutionnelle n’est autre chose qu’une Cour d’État déguisée contre la démocratie malienne », a-t-il laissé entendre. Avant d’indiquer que cette Institution censée être le garant de la Constitution a occasionné un coup d’état institutionnel car elle s’est rendu complice de l’Exécutif et du Législatif pour donner un cadre légal à une action politique destinée à couvrir un vide institutionnel.

L’ancien Premier Ministre, Moussa Mara, a invité le gouvernement à la responsabilité d’organiser des élections permettant de respecter la Constitution et les lois comme il l’a fait à l’occasion du scrutin présidentiel.



Dans la constitution malienne, il ressort clairement que la Cour constitutionnelle très indépendante est composée de 9 membres indépendants. « Mais nous constatons que tous ces membres sont des complices dans la violation de la Constitution », indique un chef de parti opposé également au report des législatives. Avant de poursuivre : « On doit rapidement examiner leurs capacités psychiques ou cognitives. Tout le monde ne peut pas violer la constitution ensemble et en même temps ».

Agmour
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