L’Assemblée nationale avait saisi la Cour constitutionnelle pour constater la vacance du perchoir après que son titulaire, le Pr. Dioncounda Traoré, ait été porté à la magistrature suprême du pays. La réponse est tombée le vendredi dernier. Elle dit qu’il n’y a pas lieu d’élections.
Attendue depuis quelques jours par les députés, la réponse de la Cour constitutionnelle est finalement tombée le vendredi 8 juin 2012. Dans son arrêt, la Cour constitutionnelle stipule qu’il n’y a pas vacance du poste et par conséquent il n’y a pas lieu de procéder à des élections. C’est dire que l’intérim sera assuré dans l’ordre de préséance par le 1er vice-président du bureau parlementaire, Younoussi Touré.
Cet arrêt de l’institution gardienne de la Constitution met définitivement fin aux tractations qui étaient déjà en cours au niveau des partis pour la succession de Dioncounda Traoré. L’Union pour la République et la démocratie (URD) menait des démarches auprès de l’Adéma pour obtenir un accord autour de Younoussi Touré. Proposition rejetée par la Ruche au sein de laquelle 2 candidatures avaient déjà prévalu : Me Kassoum Tapo et Yaya Sangaré. Au Cnid-Faso Yiriwa Ton, le jeune député, Moussa Oumar Diawara dit Bathy de la Commune I se positionnait aussi.
C’est donc la fin de toutes ces illusions.