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BIJ: sit-in des ressortissants de Konsika
Publié le vendredi 26 octobre 2018  |  Info Matin
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Mamadou Hawa GASSAMA.
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Le portail de la Brigade d’investigation judiciaire (BJI) était pris d’assaut, hier mardi, par des ressortissants de la commune rurale de Konsika pour soutenir et obtenir la libération d’un des leurs, détenu par la brigade, suite une plainte déposée par le camp du contesté maire Tamassa KEBE. Le détenu Mahamadou KEBE, un leader des jeunes de la commune rurale de Konsinka y est placé en garde, depuis le 22 octobre dernier.

Des femmes assises sur une natte, des jeunes et vieux arrêtés, des motos Djakarta et des véhicules garés dans tous les sens, tel était l’atmosphère qui l’image qui régnait, hier, à la devanture la BJI.
Selon M. Aboubacar KEBE, porte-parole de l’association des jeunes de la commune rurale de Konsika, leur camarade a été interpellé, une première fois le jeudi.
« On l’accuse d’avoir proféré des menaces de mort à l’endroit du maire Tamassa et sa bande. Il a été libéré le vendredi avant d’être interpelé, à nouveau, lundi avec son avocat. Ils l’ont placé en garde à vue à 16 heures sans même lui dire pourquoi il était arrêté », a-t-il expliqué. Selon les explications de son avocat, Me Wally DIAWARA, la plainte vient des premiers démissionnaires du conseil communal qui ont été menacés de démissions.
« Me Diawara nous a fait savoir que Mahamadou Gassama, qui est allé voir le procureur de la commune III pour lui dire que toutes les lettres de démission écrites par les membres du conseil communal de Konsinka ont été écrites par Ahmet, qui les a obligé de signer », a dit M.SIBY, avant de dénoncer un complot contre les populations de la commune rurale de Konsinka qui ne veulent pas du maire Tamassa.
« Ces lettres ont été écrites en absence de l’accusé qui réside aux USA. Ces lettres ont été produites en mai 2018, pendant que Mahamadou KEBE n’est revenu au Mali que le 19 août 2018. Comme les lettres sont signées par des empreintes des signataires, c’est simple qu’ils fassent leur investigation pour découvrir les vrais signataires, puisque c’est la police d’investigation », a-t-il suggéré.
M. SIBY de demander la libération immédiate et sans condition de leur camarade. Il a, par ailleurs, invité les autorités à prendre toute leur responsabilité face à cette situation qui a trop perduré.
« Nous sommes fatigués de cette situation. Mahamadou Hawa GASSAMA et sa bande terrorisent la pollution aux vues et aux sus des autorités maliennes. Nous pouvons mettre fin à cette situation, mais on a décidé de laisser la justice s’en occuper. Trop c’est trop ! Si notre camarade n’est pas libéré d’ici demain que les autorités se sentent responsables des conséquences de la colère des populations de Yélemané », a-t-il lancé.
Mme Kandia TRAORE du collectif des femmes des de la commune rurale de Konsinka prévient de marcher sur Koulouba si leur camarade n’est pas libéré dans les 48 heures qui suivent.
« Nous allons nous mobiliser d’ici demain. Nous sommes ici devant la BJI et ne rentrerons pas sans lui. Si cela ne suffit pas, nous allons rencontrer le président IBK à Koulouba, pour lui dire toute la vérité sur cette affaire de Konsinka qui nous pourrit a vie », a-t-elle clamé !
Quant au Commandant Amadou TRAORE de la BJI, il nous a expliqué qu’il s’agit d’une simple garde à vue pour des besoins d’enquête.
« Nous le gardons ici pour des raisons d’enquêtes. Pour le moment, nous sommes en train de voir si les faits qui lui sont reprochés sont fondés ou pas. Les enquêtes sont en cours. On le met en garde à vue pour une simple question de sécurité, c’est tout. Pour le moment, je ne peux vous dire le nom du plaignant ni la nature de la plainte, avant la fin des enquêtes », nous a-t-il expliqué.
Au moment où nous mettions sous presse, la devanture de la BJI était toujours occupée par les jeunes de KONSINGA qui conditionnent leur départ à la libération de leur camarade.

PAR CHRISTELLE KONE
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