Aux différents mouvements et coalitions qui poussent à chaque moment, comme des champignons, vient de s’ajouter la Convergence des forces patriotiques pour sauver la patrie, créée par des candidats malheureux de la dernière présidentielle. Parmi eux, le président de la CODEM qui a pourtant soutenu le président IBK. Cette plateforme est créée pour empêcher la prorogation, par la Cour constitutionnelle, du mandat des députés, mais aussi de trouver des solutions aux grands malaises du moment, selon ces responsables. Cette nouvelle coalition a été l’objet des débats houleux sur les réseaux sociaux. La plupart des internautes pensent que c’est une coalition de trop !
Défendons le Mali : « Un front de plus » !
Trois candidats malheureux à la présidentielle de 2018 : Oumar Mariko, Housseini Amion Guindo et Moussa Sinko Coulibaly et l’ancien PM d’IBK, Moussa Mara, ont mis sur orbite un regroupement politique. La nouvelle trouvaille est dénommée : Convergence des forces patriotiques (CFP) pour sauver la patrie. Le lancement de ce nouveau pôle politique intervient quelques jours après la mise en place d’un autre mouvement similaire, le Front pour sauvegarde… de la démocratie (FSD) sous la houlette de Soumaïla Cissé.
Qu’est-ce qui n’a pas marché entre les anciens alliés et farouches opposants au régime ? Une similitude tout de même, les hommes qui forment les deux entités étaient des acteurs clés dans la crise de 2012. Pendant que Tiébilé Dramé, Soumaïla Cissé et autres se liguaient contre l’ex-junte de Kati à travers le Front pour la défense de la démocratie (FDR), Moussa Sinko Coulibaly était un des hommes de l’ex-CNRDRE. Pour sa part, Oumar Mariko faisait office de conseiller occulte de Sanogo alors qu’Housseini Amion Guindo et Moussa Mara se faisaient étiqueter centristes. Le FSD et la CFP, pour sauver la patrie, ont en commun le défi d’exister sur la scène. Divisés, que peuvent réussir les deux camps ? Nous sommes loin de voir le bout du tunnel de la crise politique.
Souleymane Dé : « Honte à nous » !
Honte à nos leaders politiques. Ils s’agitent uniquement pour des questions électoralistes au détriment des besoins vitaux de la population. Jamais dans notre histoire, on a assisté à une telle lenteur dans l’orientation des enfants de la République admis au DEF. Jamais, nous n’avions assisté à un tel retard de la reprise des cours au niveau du secondaire.
Et sur ces questions majeures, notre classe politique reste étrangement muette. Elle bat des records dans la mise en place des coalitions, des fronts de contestations pour le fauteuil présidentiel, mais incapable d’exiger du gouvernement la reprise immédiate des cours.
Mes chers politiques, que vous êtes ingrats. Nous sommes pour vous du bétail électoral quand il faut glisser un bulletin dans l’urne. L’éducation de nos enfants, une de nos préoccupations, vous passe par-dessus la tête. Honte à vous !!! Après tout, nous vous comprenons, car vous êtes en majorité, promoteurs d’écoles. Donc, cette grève des promoteurs est également votre grève. Honte à vous. Nous n’attendons plus rien de vous. Honte à l’AEM, qui ne connaît plus sa raison d’être et qui aujourd’hui doit être purement et simplement retirée du tissu des groupements associatifs. Une seule raison suffit : la violence. Enfin, honte à nous parents d’élèves. Ce sont nos enfants qui ne partent pas à l’école. À travers nos milliers APE, nous n’arrivons pas à protéger le droit fondamental de nos enfants qui est celui de l’accès à un enseignement laïc et gratuit. Honte à nous !! Il nous reste toutefois, deux alternatives.
Retirer nos enfants du privé pour les réinscrire dans le public et moraliser les orientations à venir.
Ibrahima Khalil Toure : « l’alerte a été donnée sur ce régime »
Ce n’est aujourd’hui qu’il faut dénoncer cela. L’alerte a été donnée sur ce régime. Il n’y a pas de surprise pendant 5 ans nous avons assisté au gaspillage des ressources on a eu l’occasion de changer la donne, mais hélas. Personnellement je ne m’apitoierai plus et ne compatirai plus. Ce peuple mérite ce que ce régime lui inflige. Prions juste que le peu qui reste du Mali ne s’en aille pas avec IBK.
Bourama Ben Chérif Haidara : « Que cette opposition arrête la comédie »
Je pense qu’il est grand temps que cette opposition arrête la comédie. Les hommes malheureux aigris qui font honte au Peuple malien. L’élection présidentielle est derrière nous et nous savons que cette élection a été jugée le plus crédible et transparente dans le monde démocrate selon les observateurs internationaux qui y étaient ici pour en témoigner, alors que cette opposition respecte le Peuple malien, IBK reste le président de tous les Maliens et Maliennes jusqu’en 2023 et nous ne permettrons personne de troubler le Mali moins qu’une opposition hypocrite et anti-démocratique. C’est rigolant l’opposition malienne, le combat des aigris commence pour viser le chef de file de l’Assemblée, ce front contre celle de Soumi donc on regarde la suite.
Oumar Koné : « Ce n’est pas les plateformes qui font sauver une patrie »
Les politicards maliens n’en finissent pas avec leurs comédies ce n’est pas dans la division qu’ils pourront sauvé la patrie par ce que l’intention réelle. Ce n’est pas de sauver la patrie, mais c’est de l’égoïsme envers ce qui ont servi la patrie avant eux. Ce n’est pas les plateformes qui font sauver une patrie sinon on en vue assez bande des irresponsables.
Mariam Koné : « Pouloh n’as pas de problème »
Tant que tes gars de la majorité ne changent pas leur manière de traiter les gens, d’autres suivront Pouloh. Eux, ils croient qu’ils ont capturé les autres sur un champ de bataille. Ils traînent leurs amis dans la boue. Tu es obligé de subir et supporter leur caprice. Les gens ont aussi de la dignité koye. Moi je connais Pouloh il n’as pas de problème. Mais tout homme digne mérite du respect. Tes gens-là s’en foutent des autres ! Voilà leur problème. Il est temps qu’ils se remettent en cause et se demander pourquoi les gens les abandonnent à chaque fois. À bon entendeur.
Ntji Dembélé : « L’objectif n’est pas de bien servir le pays »
La justice est une pièce maitresse dans la démocratie. La neutralité de la justice détermine la confiance entre les acteurs du processus démocratique. Au Mali, tout le monde veut plaire au régime en place surtout l’administration. L’objectif n’est pas de bien servir le pays, mais plutôt de faire plaisir à un supérieur ou son parti politique ou les autorités en place.