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L’Indicateur Renouveau N° 1521 du 25/6/2013

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Participation au scrutin de juillet 2013 : La jeunesse ségovienne s’impatiente
Publié le mardi 25 juin 2013  |  L’Indicateur Renouveau




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L’élection présidentielle du 28 juillet prochain est un événement attendu de pied ferme et par les hommes politiques et par la population. C’est dans cette optique que la jeunesse de Ségou veut faire le record de participation en sortant massivement le jour du scrutin.
L’élection présidentielle de juillet prochain au Mali ne sera pas comme les précédentes en matière de participation. C’est ce que des jeunes de Ségou nous ont fait savoir lors de notre séjour dans la région. Occupée dans la grande cour de la mairie à la recherche de leurs noms sur les listes électorales, la jeunesse ségovienne donne l’impression d’une grande impatience pour aller voter le 28 juillet prochain.
Les taux de participation aux élections (présidentielle, législatives et municipales) sont très bas. Et pour cause. Les jeunes refusent d’y participer et se contentent d’argent, de pagne, de thé et sucre et des soirées lors des campagnes électorales.
Beaucoup d’entre eux pensent que le choix de celui qui doit venir au pouvoir est connu d’avance, car imposé par « le pays colonisateur ». « Je ne voyais pas l’intérêt de se déplacer inutilement pour aller voter si l’on sait que ce n’est pas par la voie des urnes que le choix est fait. Tout le monde sait que le choix est imposé par le pays colonisateur », s’emporte Djibril Koné, un jeune diplômé.
Aussi, les jeunes de la Capitale des Balanzans trouvent que c’est à cause de la fraude électorale que le taux de participation des jeunes était bas dans la région. « Ce qui nous décourageait à aller, c’était des fraudes le jour du vote. Sinon comment peut-on comprendre que le nombre de bulletins dans l’urne puisse dépasser le nombre de votants ? C’est ces genres de témoignages qui nous décourageaient à accomplir notre devoir civique. Puisqu’on pouvait désigner qui on voulait à la place du peuple, je ne voyais plus l’utilité de voter », explique Fousseyni Coulibaly, comptable.
Impatience
Le vote est un devoir civique pour tout citoyen majeur. Pour tout citoyen malien, accomplir un acte de citoyenneté est une grande fierté. C’est cette logique de se comporter en bon citoyen qui explique l’impatience des jeunes de Ségou. Mais aussi avec les nouvelles lois électorales, ils pensent que seuls les résultats obtenus dans les urnes peuvent départager les candidats.
« Voter le jour de l’élection est un acte patriotique. Avec les nouvelles lois régissant cette élection, je pense qu’il est donné aux Maliens l’occasion de choisir leur président, pour une première fois, par la voie des urnes. Ce qui explique tout ce mouvement des jeunes dans la cour de la mairie à la recherche de leur nom sur les listes. Cette fois-ci personne ne choisira à notre place », analyse Tèninkoroba Diabaté, enseignante.
D’autres trouvent que cette impatience des jeunes à voter le jour de l’élection n’est autre que le signe de la compréhension de l’importance des élections par les Maliens.
Les politiques sont avertis : il faut maintenant des projets de société solides pour les convaincre.
Youssouf Coulibaly

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