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Changements climatiques, dégradation des terres: SAWAP fait son bilan
Publié le mardi 30 octobre 2018  |  Info Matin
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Le ministre de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable, Mme KEÏTA Aïda M’BO, a présidé ce lundi 29 octobre 2018, l’ouverture de l’atelier régional d’échanges sur le suivi-évaluation du Programme Sahel et Afrique de l’ouest (SAWAP) à l’hôtel Salam de Bamako. C’était en présence du coordinateur du représentant de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), Nabil Ben KHATRA ; du représentant de la Banque Mondiale, Philip DARDEL ; du directeur de l’AEDD, Boureima CAMARA, etc.

Organisé par l’équipe SAWAP Mali en collaboration avec le projet de gestion des ressources naturelles et du changement climatique (PGRNCC), cet atelier régional se déroulera du 29 au 31 octobre 2018.

L’objectif principal de cet atelier est d’évaluer les résultats obtenus lors de la mise en œuvre du programme SAWAP ; de collecter les renseignements tirés et d’identifier des stratégies pour la durabilité des résultats d’apprentissage.
Plus précisément, il s’agit de procéder à une évaluation générale des activités et des résultats du SAWAP en matière de suivi et d’évaluation afin de démontrer leur importance pour la réalisation des principaux objectifs et le rôle du projet BRICKS (financé par SAWAP). Aussi, s’agit-il de définir un plan d’action de développement durable pour les outils, produits et services développés dans le cadre de l’appui au suivi du programme SAWAP aux niveaux régional et national.
Cette rencontre, selon ses initiateurs, sera mise à profit par les participants pour faire le bilan du projet de renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la Communication et aux connaissances (BRIKS) dans les pays membres du SAWAP.
À l’ouverture des travaux, le ministre Aida M’BO, a souligné que le programme SAWAP, qui couvre la zone géographique du Sahara et du Sahel, est mis en œuvre grâce à l’appui de la Banque mondiale et du Fonds pour l’Environnement mondial, soutenu par le projet BRIKS et mis en œuvre par le CILSS, l’OSS et l’UICN.
Ce programme, a-t-elle estimé, est un programme porteur d’espoir pour nos pays respectifs, dans le cadre des échanges et de la mise en pratique des meilleures expériences réussies, en matière de gestion durable des terres, du couvert végétal et des ressources en eaux dans nos zones fragiles.
Ainsi, le présent atelier qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet BRIKS, constituera certainement une valeur ajoutée en termes de renforcement des capacités des Responsables chargés du Suivi-évaluation des projets SAWAP.
Aussi, elle a rappelé que le Mali était un pays à vocation agro-sylvo-pastorale, au territoire fortement désertique et très touché par les effets des changements climatiques.
Selon le ministre Keita Aida M’BO, les résultats attendus à l’issue de la présente session seront d’une importance capitale, car permettrons de mieux outiller les acteurs pour relever les défis liés à la préservation de nos écosystèmes.
Également, a-t-elle dit, ‘’le combat que nous menons pour faire face aux Changements climatiques et à la dégradation des terres constitue un des défis majeurs, pour la survie de nos populations et le développement durable de nos pays respectifs’’.
Pour faire face à ces enjeux, le Mali, a fait savoir le ministre, s’est engagé à lutter efficacement contre les effets néfastes des changements climatiques, à travers l’élaboration de différents documents de politique, de stratégies, de programmes et projets, parmi lesquels « Le Projet de Gestion des Ressources naturelles et Changements climatiques (PGRNCC) ; financé par le Groupe de la Banque mondiale, le FEM et le Gouvernement du Mali.
Aussi, les résultats et les indicateurs de ce projet participent-ils efficacement au renforcement de la résilience de nos communautés et à la construction d’un Développement Durable, tel que préconisé par les Nations-Unies.
Il ressort de l’intervention du chef du département en charge des questions d’environnements que le PGRNCC, depuis sa mise en œuvre en 2014 à nos jours, a atteint des résultats réconfortants sur le terrain, en ce qui concerne la préservation des terres, à travers la récupération de plus de 2000 ha de terres dégradées en zone sahélienne, la mise en place de plus d’une dizaine de périmètres pastoraux et forestiers au profit des communautés locales.
On citera aussi le financement de plus 300 activités génératrices de revenus dont plus de 60 % au profit des bénéficiaires femmes, la diffusion des techniques simples d’adaptation aux changements climatiques, la dotation de plus de 1400 paysans en pluviomètres et la mise en place de trois stations automatiques météorologiques…

Par Abdoulaye OUATTARA

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