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Silence, l’ACI se meurt !
Publié le mercredi 31 octobre 2018  |  Le Canard Déchaîné
49ème
© aBamako.com par Momo
49ème session ordinaire du conseil d’administration de la BDM SA
Bamako, le 27 décembre 2014. M. Abdoulaye Daffé, PDG de la BDM-sa a présidé la 49ème session ordinaire du conseil d’administration de la BDM SA, en présence de M. Mohamed Agouni, l’administrateur de la BMCE.
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Mauvaise gestion des fonds et des ressources humaines, arrêt des chantiers, copinage, grogne du personnel, inquiétude des partenaires de l’entreprise…
L’Agence de Cession Immobilière (ACI) est au bord du gouffre. Du moins, si l’on en croit ses partenaires, qui contestent la gestion du président-directeur général.

« Inutile de le cacher : je suis vraiment inquiet de la situation actuelle de l’ACI ; inquiet, aussi, pour mes fonds que j’ai investis dans ses terrains ».
Les gestes hauts et forts, un homme d’affaires malien résume ainsi, pour l’essentiel, l’inquiétude des usagers de l’ACI.
En effet, depuis huit mois, date de l’arrivée de Mr Mamadou Tiéni Konaté, à la tête de l’ACI, l’entreprise va de mal en pis.
Au lendemain de sa prise de fonction, indiquent nos sources, il a procédé à des mutations au sein du personnel. Lesquelles ont abouti, dit-on, à l’immobilisme du personnel. Le copinage aidant, certains cadres, sans expérience, aucune, ont été parachutés à des postes de responsabilité, dont ils n’ont pas la compétence.
S’ajoute le manque cruel de fonds. Selon nos informations, c’est l’argent qui manque le plus dans les caisses de l’ACI. Mauvaise gestion ? Difficile de le dire.
Une certitude quasi-absolue : depuis l’arrivée du nouveau président-directeur général, aucun aménagement n’a été réalisé par l’ACI sur ses parcelles. D’où la rareté de clients, lors des ventes aux enchères publiques.
Qu’ils soient de l’intérieur ou de l’extérieur, les Maliens font, de moins en moins, confiance à l’ACI ; mais aussi, à ses parcelles qu’ils jugent « sujettes à caution ».
Démobilisé, le personnel n’a plus le cœur à l’ouvrage.
Bref, en l’espace de huit mois, l’ACI serait au bord du gouffre. Et si rien n’est fait pour inverser cette tendance, l’entreprise risque de mourir de sa belle mort.

Oumar Babi /Canarddechaine.com
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