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Cité universitaire de KABALA : Un cauchemar pour les étudiants
Publié le jeudi 1 novembre 2018  |  La Preuve
Inauguration
© aBamako.com par A S
Inauguration de la Cité universitaire de Kabala
Bamako, le 28 février 2017 le Président de la République, Ibrahim Boubacar KÉÏTA a Inauguré le Complexe Universitaire de Kabala
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Si le déménagement des universités à Kabala a été salutaire au début, les conditions actuelles commencent déjà à irriter certains étudiants qui se plaignent de la pénurie de bus et de l’éloignement du site.



On se rappelle que les étudiants avaient interdit ce tronçon aux remorques en raison du taux d’accidents élevé. A l’époque, des échauffourées avaient éclaté entre les étudiants et les chauffeurs, obligeant l’intervention des forces de l’ordre.

A peine les inscriptions commencées pour la nouvelle rentrée universitaire 2018-2019, des nouveaux bacheliers semblent déjà dans l’indignation totale. C’est le cas d’Ousmane Diallo, résidant à Kati. Selon lui, les frais de transport de Kati à Kabala lui coûtent plus de 1500FCFA par jour, sans compter les autres besoins. Toujours selon ce dernier, il n’y a aucun bus à la disposition des étudiants de Kati. Ceux-ci sont obligés de venir prendre le bus devant la Fast malgré le nombre insuffisant de bus. A l’en croire, l’année dernière, son cousin et deux de ses connaissances à Kati ont dû abandonner les études universitaires à cause des difficultés liées au transport.

Pour Mariam Sidibé, étudiante en Licence anglais, la situation la plus flippante demeure l’aspect insécurité. A ses dires, il y a à peine une année, deux bandits armés l’ont braqué et emporté sa moto, alors qu’elle quittait l’université. Ainsi, par peur de se faire braquer, les étudiants sont parfois obligés d’aller en masse, a-t-elle affirmé.

Malgré quelques rénovations sur le tronçon, certains étudiants expriment toujours leur colère et estiment qu’il faut séparer la voie des remorques et celle des étudiants pour éviter toutes nouvelles échauffourées.

En ce qui concerne le campus, dont l’octroi est conditionné au payement de la somme de 35 000 francs CFA par an, le quota de ces logements reste largement insuffisant face à la demande qui ne cesse d’accroitre d’année en année. A cet effet, nul n’est sans savoir que l’accès auxdits logements constitue un combattant pour plusieurs étudiants nécessités venus des régions.

Adama TRAORE
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