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Mise en œuvre de l’Accord issu du processus d’Alger : Le 5 novembre : Démarrage du DDR
Publié le jeudi 1 novembre 2018  |  Le 22 Septembre
MNLA
© Autre presse par DR
MNLA (Mouvement National pour la Libération de l`Azawad)
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Dans le cadre du démarrage du DDR, les membres de la Commission nationale de Désarmement, de Démobilisation et Réinsertion sont à pied d’œuvre pour la réussite du chapitre III de l’Accord issu du processus d’Alger. Ils seront ainsi aptes à conduire l’opération d’enregistrement prévue du 5 au 28 novembre prochain



Et bien ! Cette fois-ci, tout indique que c’est bien parti. En effet, suite aux progrès réalisés sur le plan politique et institutionnel, les regards sont tournés vers la Commission Nationale de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (CNDDR), dirigée par l’ancien ministre ZahabiOuld Sidy Mohamed

Le mardi dernier, les responsables en charge de la mise en œuvre du processus de Désarmement, de Démobilisation et de Réinsertion (DDR) se sont retrouvés à l’hôtel Tin-Bouctou de Bamako. L’objectif de ce regroupement était de former les agents de la sous-commission sur les sujets, en rapport avec les droits de l’homme et leur protection.

Ainsi, sur financement de la Mission Internationale des Nations Unies pour Sécurisation du Mali (MINUSMA), cet atelier de formation, a permis de rassembler des participants venus des régions de Gao, Tombouctou et Kidal. Etaient aussi présents l’équipe technique de la CNDDR et de la Commission Intégration (CI), de la RSA, de la MINUSMA et des représentants des mouvements armés.

Trois jours seront mis à profit pour échanger avec les participants sur les thématiques suivantes : « Introduction aux droits de l’homme » ; « Les instruments juridiques de protection des droits de l’homme » ; « Les méthodes d’enregistrement et d’archivage de la sous-commission droits de l’homme » ; « Le devoir de confidentialité des agents d’enregistrements de la sous-commission droits de l’homme » et « Les exercices pratiques de l’enregistrement et du profilage ».

La cérémonie d’ouverture de l’atelier a enregistré plusieurs interventions. Celle du coordinateur de la CNDDR, Moussa Doudou Haidara, a permis de situer la présente session de formation, dans son contexte. Selon lui, celle-ci entre dans le cadre du démarrage bientôt de l’opération de l’enregistrement des Mécanismes d’opérationnalisation de cantonnement (MOC). Au regard de la transversalité des questions des droits de l’homme, la mise en œuvre du DDR ne peut se faire en dehors de celles-ci. Les questions relatives aux droits de l’homme constituent, en effet, un élément important dans cette phase d’opérationnalisation de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger.

Selon Moussa Doudou Haidara, ces journées de formation et d’échanges permettront d’avoir une compréhension commune de tous les acteurs sur la question. « Ce qui permettra de réussir cette phase d’application du DDR », a estimé l’orateur.

Pour Oscar Solera de la division des droits de l’homme et de la protection à la MINUSMA, la mise en œuvre de l’Accord pour la paix au Mali est fondamentale. Et les outils performants pour réussir ce challenge, ce sont d’abord, les acteurs concernés. Pour ce faire, il est important, pour eux, de redoubler d’efforts pour réussir ce pari. De même, le processus de DDR demeure un instrument important dans la lutte contre l’impunité. Il a aussi donné l’assurance de la MINUSMA, d’accompagner notre pays dans la mise en œuvre intégrale dudit Accord, qui est aujourd’hui, une exigence des Nations Unies.

Quant à SEM l’Ambassadeur Maamoun Keita, les journées de formation entre acteurs de premier rang, permettront d’appréhender des thématiques qui faciliteront le démarrage du processus du DDR. Chose qui servira à accélérer la mise en place des forces armées constituées.

Les représentants de la plateforme et de la CMA, pour leur part jugent très importantes ces journées, qui entrent dans le cadre de la formation des agents enregistreurs, pour le démarrage effectif du DDR.



Rappelons qu’à la date du 14 septembre 2018, un total de trente-deux mille neuf cent huit (32 908) Ex-combattants repartis entre vingt-neuf mille vingt-huit (29 028) hommes et trois mille huit cent quatre-vingt (3 880) femmes ont été enregistrés, dont treize mille dix-neuf (13 019) candidats à l’intégration et quatre mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit (4 998) postulants à la réinsertion. Les autres indécis, soit quatorze mille huit cent quatre-vingt-onze (14 891) ex-combattants enregistrés n’ont opté, pour le moment, ni pour l’intégration, ni pour la réinsertion. Lors des prochaines opérations de cantonnement, chaque combattant éligible au programme aura l’opportunité de confirmer ou d’infirmer son choix définitif par rapport aux deux options offertes.



El Hadj Chahana Takiou

Diakalia M Dembélé
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