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Mauvaise gouvernance-découpage territorial : Le FSD sonne la charge !
Publié le jeudi 1 novembre 2018  |  L’aube
Meeting
© aBamako.com par A S
Meeting du collectif des Candidats de l`opposition
Bamako, le 7 Aout 2018 le collectif des Candidats de l`opposition a tenu un meeting au palais de la culture
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Le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) a tenu son premier meeting, le dimanche 28 octobre 2018, au Palais de la Culture de Bamako. Occasion idoine pour l’opposition d’égrener un long chapelet de maux qui mettent le Mali en danger.

C’est un Soumaïla Cissé très en verve qui s’est exprimé au cours de ce meeting. Il a d’abord loué la mobilisation et la détermination du peuple malien à défendre sa démocratie. « Cette mobilisation est la preuve vivante de votre attachement indéfectible à la Démocratie, à la liberté mais surtout la preuve de votre passion et de votre amour pour le Mali, notre Maliba. La colère d’un peuple est donc de droit quand son avenir est volé ! », a déclaré M. Cissé.

En outre, Soumaïla Cissé a fustigé le projet de découpage territorial. Pour le président de l’URD, ce découpage n’a rien à voir avec l’Accord d’Alger, il déstabilisera durablement le Mali, s’il ne fait pas l’objet d’un large consensus. Il prévient : « Le projet du découpage national est une bombe à fragmentation qui va dévaster et détruire à jamais notre pays, il n’y a jamais eu de consultation sur ce projet ni avec la population ni avec la classe politique encore moins avec la société civile… Bref, personne n’a été consulté ».

Cissé s’est aussi prononcé sur le report des législatives. Il suggère aux autorités de tirer les enseignements des missions de bons offices. « La dernière mission de bons offices dépêchée par le Président Buhari, Président de la conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO l’atteste. Le dernier rapport de l’Union Européenne que je vous invite à consulter en ligne ne dit pas autre chose, même si par précautions diplomatiques il n’utilise pas le mot fraude», affirme-t-il.
Le chef de file de l’opposition a déclaré que le régime en place a montré toutes ses limites. Il estime que la seule vision d’IBK et de ses acolytes est de confisquer la volonté populaire, privatiser l’économie malienne, manœuvrer dans l’ombre, le secret et la compromission.

Sur le climat de grogne sociale généralisée, Soumaïla Cissé a dénoncé le retard sur les orientations, la grève des établissements privés, le panier de la ménagère qui se vide dangereusement et le prix du carburant qui continue de prendre l’ascenseur de manière incompréhensible… « Aujourd’hui au Mali, des centaines d’écoles sont fermées, des milliers d’écoliers sont privés d’étude. 175 000 élèves admis au DEF ne sont toujours pas orientés au grand désespoir de leurs parents. Levez-vous parents d’élèves, il s’agit de l’avenir de la Nation ! Des centaines de centres de santé sont fermés, des milliers de Maliens sont privés de soins primaires », s’insurge M. Cissé.

« Il est temps d’agir »

Pour sa part, Mohamed Ali Bathily a affirmé que « ni la Cour constitutionnelle, ni IBK, ni son gouvernement ne sont légitimes ». Aux dires de l’ancien ministre, il est temps de franchir un nouveau palier dans la défense des droits constitutionnels. Me Bathily indique que la désobéissance civile face aux autorités illégitimes. Dans cette logique, le président des Associations pour le Mali (APM) appelle les populations à ne plus accepter la dictature des autorités qu’il juge illégitimes. Il a aussi réclamé la démission du ministre de l’Administration territoriale, Mohamed Ag Erlaf. « Nous exigeons la démission de Mohamed Ag Erlaf. Nous le tenons comme un des responsables de la tentative de partition du Mali», déclare Mohamed Ali Bathily, avant d’ajouter : « Il faut que les gens empêchent Mohamed Ag Erlaf de sortir de chez lui ».

Le président du MPR, Choguel Kokalla Maïga, dénonce la volonté du gouvernement de diviser le Mali. Selon lui, avec ce projet de découpage territorial, il y a un danger réel de partition du Mali. « Notre peuple doit dire non à ce projet. Nous devons dire non à la trahison de notre pays et nous devons nous battre pour l’unité de ce pays », martèle Dr Choguel Kokalla Maiga. S’agissant des concertations projetées par le gouvernement, Dr Maïga estime que le pouvoir face aux multiples contestations depuis l’annonce dudit projet. Mais, il regrette le peu de temps consacré à un sujet d’une telle importance : « l’avenir du Mali, on veut le discuter en 48 heures ». Il a invité les Maliens à se mobiliser pour la défense de la souveraineté du Mali sur l’ensemble du territoire.

Pour le porte-parole du Collectif pour la Défense de la République (CDR), Mohamed Youssouf Bathily, Ras Bath, le président Ibrahim Boubacar Keita a échoué : « IBK est un homme de façade. C’est un homme superficiel qui n’a pas et ne peut avoir de solution aux problèmes du pays ». Face à la gravite de la situation, il appelle les maliens a la « résistance ». « A partir d’aujourd’hui, la résistance s’impose, c’est l’heure de l’union pour sauver le Mali », a-t-il lancé.

Mémé Sanogo
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