Selon nos sources, réunis à Lomé cette semaine, les douaniers du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Sénégal et du Togo accélèrent le processus d’interconnexion de leurs services. Une session de cinq jours de formation des formateurs, qui a rassemblé des informaticiens venant des services des douanes des cinq pays, s’est tenue dans la capitale togolaise.
En effet, l'interconnexion des administrations douanières est un vaste projet au niveau de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO). Elle vise à simplifier les procédures de dédouanement, réduire le temps de traitement des marchandises aux postes douaniers, limiter les fraudes et la contrebande.
Spécifiquement, avec l'interconnexion entre ces cinq pays de l’Uemoa, les déclarations à partir du Port de Lomé, un des points de transit des marchandises vers les pays enclavés, seront valables aux postes frontières avec le Burkina Faso au nord, constituant ainsi une étape de moins dans le contrôle douanier, apprend-on.