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‘‘Facebookan’’: bicéphalisme de la presse, la honte de trop !
Publié le vendredi 2 novembre 2018  |  Info Matin
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Depuis un certain temps, une guerre de leadership oppose des partons de la presse écrite qui se disputent la légitimité au sein de l’ASSEP. Et depuis, les partisans des deux parties envahissent les réseaux sociaux pour se lancer insanités et des révélations troublantes. Cette situation qui n’a que trop duré dérange plus d’un au sein de la presse malienne. Les uns et les autres ont donné leur avis sur ce différend et souvent appelé au calme. ‘’Votre facebookan’’ du jour !

Bouboucar YALCOUYE : « Les choses sérieuses en marche »
Cité de la presse: les choses sérieuses en marche. IC et son commis, Lamine Diallo, perdent les pédales.
Fini le temps de sucer le sang des Directeurs de Publication. Bientôt, un d’entre eux ira en prison.

Aliou TOURE : « Nous ne reconnaissons pas le bureau illégitime »
L’Association des Éditeurs de la Presse privée (Assep) n’est la propriété privée de personne. Pendant longtemps, Birama Fall devenu Président de cette faîtière, par accident, en a fait de sa vache laitière. Son mandat est arrivé à terme depuis longtemps. Malgré cela, dans son ambition périlleuse, il voulait s’éterniser. Il a été contraint par une centaine de directeurs de publication, à travers la signature d’une pétition, à convoquer une assemblée générale pour le 14 juillet 2018. Sentant sa fin venir, en violation des textes, il refuse de venir à l’Assemblée générale qu’il a pourtant convoquée. Les directeurs de publication signataires de la pétition, en présence de 8 membres de l’ancien bureau, sur un total de 14, ont tenu l’Assemblée et Bassidiki Touré, SG du bureau sortant, a été plébiscité à la présidence de l’ASSEP. Pour couvrir sa gestion chaotique, désastreuse, Birama Fall, après avoir échoué à convaincre Bassidiki, convoque une autre assemblée, le 04 août 2018, et met en place un bureau illégitime. Nous, directeurs de publication, au nombre de plus de 120, sommes majoritaires. De ce fait, nous n’accepterons pas qu’une minorité d’individus parle ou décide en notre nom encore moins prenne en otage nos intérêts. Nous ne reconnaissons pas le bureau illégitime formé par le calamiteux Birama Fall. De ce fait, nous combattons ce bureau illégitime par tous les moyens.

Lancinet Sangare : « évitons de personnaliser certaines choses »
Il est de notre devoir de dénoncer, mais évitons de personnaliser certaines choses surtout en absence de preuves tangibles. Prière de supprimer la dernière ligne de votre publication. Confraternellement !

Lamine DIALLO : À qui profite le désordre au sein de la presse ?
Plus que jamais, la presse écrite, à travers l’Assep, est à la croisée des chemins. Certains opportunistes patentés ont décidé d’en faire un instrument pour assouvir leur intérêt personnel et politique. Tout le problème de l’Assep d’hier et d’aujourd’hui est lié à un seul homme. Dramane Aliou Koné, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un cas qui mérite l’attention de tous. Les créations du patronat de la presse et du cadre de concertation des dir-pubs sont directement liées à sa personne. Pour être le président de la Maison de la presse, le fameux DAK a orchestré l’expulsion de ses opposants de l’Assep. Sans une décision contraire, il s’associe avec ces mêmes personnes aujourd’hui pour assurer ses arrières dans le dossier de la cité de la presse et de la Maison de la presse. Le renouvellement du comité directeur en catimini de la M P sur lequel nous reviendrons témoigne des desseins politiques de l’homme qui rêvait d’être ministre de la Communication après la défaite d’IBK. La tentative de faire la mainmise sur le CDR au profit de l’Assep était un plan de ce vaste chantier politique mis en échec par le peuple. En tant que président de la Maison de la presse, il aurait pu jouer le rôle de pompier dans cette histoire. En devenant porteur de procuration et acteur principal de la division de la presse au mépris de tous les textes, son cas mérite réflexion. Selon des sources concordantes, la fin calculatrice cherche à mettre la main sur l’aide à la presse à travers la MP. D’ici là, la passation de service entre Fall et Alhassane Maïga indique le camp de la légalité et de la légitimité. Un audit généralisé de la maison de la presse s’impose, idem pour la gestion de la cité de la presse. Le comportement politique de Dra est aujourd’hui un handicap pour la presse. Faut-il le laisser continuer ainsi ? La gestion de la PM vous édifiera davantage.

Sory Ibrahim KONATE : « Mes propositions sur la crise de l’Assep Mali »
Face à la gravité de la situation qui prévaut au sein de l’Association des Editeurs de la Presse privée (Assep), je me permets, en toute humilité, d’intervenir pour apaiser le climat entre les deux clans. Cette guerre de leadership au sein de cette association qui, après avoir ébranlé les relations fraternelles entre des Maliens d’une même corporation, commence déjà à ternir l’image de ce beau métier. Sans trop de verbiage, je donne mes propositions :
1- L’instauration d’un espace de dialogue entre les protagonistes dans les prochaines 24 heures ;
2- La cessation immédiate des attaques personnelles sur les réseaux sociaux ;
3- La mise en place d’une Commission Ad hoc comsposée uniquement de journalistes de radios, télévisions et sites web (pas de journalistes de la presse écrite privée) ;
4- Une pétition de pardon sincère signée par ceux ou celles qui ont, de par leur comportement, contribué à envenimer la situation entre les deux parties. La pétition devra être publiée sur les sites, les réseaux sociaux et dans les journaux. Enfin, je rappelle que c’est une première pour moi d’intervenir publiquement sur ces genres de crises. Humblement, je demande aux ainés de donner une suite favorable à cet appel. Je ne juge personne. Je ne défends personne, ni un clan. Mais je pense que nous gagnerons plus dans l’unité qu’étant divisé. L’avenir d’un métier noble est entre nos mains. Nous devons nous entendre, ou nous attendre.

Togola Drissa : « Mes confrères n’ont pas besoin de ça »
A mon avis, mes confrères n’ont pas besoin de ça. Un journaliste se veut d’abord responsable. A ce titre, il ne doit pas se permettre certaines choses. Si jamais les membres fondateurs avaient fait pareil. L’ASSEP n’allait pas existé aujourd’hui. Nous devons avoir un peu de respect pour les Sadou Yattara, Belco Tamboura j’en passe. Mes jeunes frères qui se livrent à la violence verbale sur les réseaux sociaux doivent se retenir et savoir que ce qu’ils balancent n’est pas consommé seulement au Mali, mais jeté pour le monde entier. Nul ne sait celui qui est à l’autre bout. Nous journalistes, nous devons être des donneurs de leçon. Mais ce qu’on critique dans nos colonnes, c’est ce qu’on fait. C’est aussi une méconnaissance de cette profession. Ce problème doit être géré hors des réseaux sociaux avec la plus grande responsabilité et une grandeur nature. On ne parle pas d’organe, mais une entité de la presse, sinon la première. L’ASSEP devient une vache laitière alors que dans le temps, elle cherchait des annonces pour les organes par tour de rôle, mais avec un pourcentage pour le bureau. Ce qui veut dire que le bureau était là pour tous les membres et les membres profitaient. En conclusion, j’apprécie ce que mon frère Sory propose et c’est très responsable. Que mes frères Bassiriki et Allassane se retrouvent sur la même table de négociation et que chacun respecte les textes que nos ainés ont rédigés il y a des années. Il se serait aberrant de voir les oiseaux de même plumage se dévorer. Rien ne vaut la paix dans une corporation. Car nous sommes appelés à se dépanner, à se donner les infos. Chacun sait comment les rédactions fonctionnent. Si on n’est meilleurs, c’est que quelqu’un est à la base. Donc, respectez les uns les autres et évitons de se livrer à un spectacle inutile sur les réseaux sociaux. Ceux-ci ne sont pas notre espace. Que les uns et les autres m’excusent

Ousmane Aly Berthé : « je trouve ça bizarre »
J’ai vu récemment un groupe chez un ministre et voilà un autre groupe reçu par un membre du même gouvernement, je trouve ça bizarre.

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