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Le laxisme des autorités maliennes : Un mal cruel pour le peuple
Publié le lundi 5 novembre 2018  |  L’Inter de Bamako
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Modibo Kéita disait: «lorsque les propriétaires deviennent des spectateurs, c’est le festival des brigands».

Le citoyen lambda s’évertue à dire que les dirigeants maliens n’ont que faire de leur peuple et que seules comptent pour eux leurs poches et la fructification de leurs affaires. C’est bien là une vérité indéniable et cela est valable à tous les échelons de la gouvernance dans notre pays. On vend les terres à qui l‘on veut et quel prix on veut. Si l’on jette un regard sur les attributions de terrains à Bamako par des maires et si l’on met le nez dans les combines qui se trament à ce sujet, l’on ne peut manquer de sentir des odeurs nauséabondes, tellement ça pue ! Sous le nez et la barbe de nos autorités, il y a péril en la demeure.



Tenez !

Ce patrimoine national que constitue la régie des chemins de fer du Mali a du plomb dans les ailes. A l’image des autres sociétés et entreprises d’Etat, Transraïl est en voie de liquidation. Cela ne serait surprendre quiconque suit avec intérêt le comportement peu recommandable de nos décideurs. Les rails constituaient un joyau national, un motif de fierté pour notre peuple.

Avec le virus de la liquidation des biens de la nation, un building vient de sortir des rails pour déverser ses eaux usées sur le gros tuyau d’adduction en eau de Koulouba.



Nous rappelons que le tuyau en question qui passe par la cité des travailleurs des rails pour traverser Darsalam, en passant derrière la mairie centrale, est là, depuis le temps colonial; mieux, il est en fer et donc susceptible d’être rongé par la rouille et les eaux usées que l’immeuble déverse désormais sur ledit tuyau.

Il y a donc un grand risque que l’eau qui monte à Koulouba soit un jour infectée par ces eaux sales. Il est donc grand temps que nos autorités s’en préoccupent.

Allez savoir la position de l’hôpital de Turquie à Badalabougou, des hôtels Kimpesky, Mandé sur les rivages du fleuve Niger. Vous serez attristés car l’eau c’est la vie.

Au regard du silence coupable des autorités face aux constructions inappropriées, on peut simplement dire qu’elles font montre de laxisme, ce mal cruel pour la vie nationale.

Fodé KEITA

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