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Faillite de l’Etat: Boubou cloue Soumi au pilori
Publié le lundi 5 novembre 2018  |  Info Matin
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© aBamako.com par Momo
Journée des banques et établissements financiers du Mali
Bamako, le 12 mai 2017 le ministre Boubou Cissé a présidé la Journée des banques et établissements financiers du Mali au palais des sports
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Que répondez-vous à ceux qui affirment que les caisses de l’État sont vides ? « Nous répondons comme nous l’avons fait jusqu’à présent ». Pendant qu’ils parlent, nous, nous travaillons, a dit en substance le Maître de l’Hôtel des finances.

Le ministre CISSE ne peut cependant pas s’abstenir d’observations. Ainsi, rappelle-t-il, un Etat en faillite, c’est un État en cessation de paiement (salaires, pensions, rem-boursement de dettes…) ; c’est un État qui est en situation de surendettement.

Or, expose le ministre de l’Économie et des Finances, les salaires et les pensions sont payés, souvent 10 jours avant la fin du mois. Ce que tout le monde peut consta-ter. Il révèle que cette charge mobilise 50 milliards FCFA par mois. Alors interroge-t-il, si un Etat en faillite peut y faire face.

Il informe également que l’État malien continue à rembourser normalement ses dettes. La preuve est la dernière levée de fonds pour laquelle le Mali sollicitait 70 milliards FCFA pour se retrouver avec plus de 100 milliards. Cela certifie la crédibili-té de la signature du Mali, oppose le ministre aux messagers de l’apocalypse.
Dernier argument, et non des moindres, développé par M. CISSE : excepté un seul marché, il n’y a pas d’arriéré de paiement au niveau du Trésor public.

Pour autant, Dr Boubou CISSE reconnaît l’existence de tensions de trésorerie qui tiennent de différents facteurs. À titre d’exemple, il cite le cas de la société EDM SA à laquelle l’État s’est substitué, depuis le mois d’avril dernier, parce que les fournis-seurs avaient décidé d’arrêter toute livraison. Sans cette intervention de l’État, fait-il savoir, Bamako serait dans le noir.
Le ministre cite également le cas des produits pétroliers qui coûtent à l’État 25 mil-liards. Concrètement, fait-il savoir, sans renonciation de l’Etat à certains de ses droits, le prix du super qui est 720 FCFA tournerait autour de 800 FCFA/l.

Le ministre rassure que des mesures correctives sont prises pour maintenir le cap.
Il faut rappeler que le Chef de file de l’Opposition, Soumi champion, depuis un cer-tain temps, s’est mué en sinistre colporteur de la nouvelle d’une faillite de l’État (lors de la rencontre avec les syndicats de magistrats et lors de la conférence de presse ou dénoncer le projet de redécoupage administratif). Avec ces éclairages portant sur des notions vraiment élémentaires, il y a lieu de s’interroger si sa réputation d’économiste n’est pas surfaite.
Par Bertin DAKOUO
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