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Quand les Casques Bleus profitent de la tragédie malienne
Publié le mardi 6 novembre 2018  |  Le Témoin
Le
© Autre presse par DR
Le nouveau Commandant de la Force de la MINUSMA sur le terrain pour s’imprégner des réalités
Le général de corps d’armée Dennis Gyllensporre, Commandant de la Force de la MINUSMA a effectué, ce 31 Octobre 2018, une première visite de contact avec le bataillon nigérien de la MINUSMA à Ansongo et Ménaka.
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Venus au Mali dans le cadre d’une mission stabilisation, les Casques Bleus sont loin de se distinguer par des vertus plus enviables que leurs homologues d’autres pays. Comme ailleurs, ils sont parfois au cœur d’épisodes assez scandaleux pour être passibles de sanctions judiciaires. Ils ne résistent pas en effet à la tentation de se retrouver entre les mailles de petites filles que la pauvreté rend fragile et expose au drame de la sexualité précoce. Sauf que cela s’appelle détournement de mineure, une infraction sur laquelle le mécanisme onusien des droits humains est intraitable. Seulement voilà : les rares dénonciations de casques bleus repérés connaissent tout aussi rarement une suite. Et savez pourquoi ? Même les parents des mineures dont ils abusent affichent une nette préférence à la transaction financière plutôt que les mesures punitives. Une dimension tragique du proxénétisme de mineurs, est-on tenté de dire.
La tragédie financière de l’Etat ne faiblit pas
Les choses vont de mal en pire au trésor malien où l’ampleur de la disette peut se juger au rythme excessivement faible de traitement des piles de mandats amoncelés à même la terre. La situation, selon toute évidence, découle d’un volume de recettes douanières et fiscales faibles au point d’entraîner une baisse drastique des prévisions budgétaires. Néanmoins, les structures de l’administration continuent d’émettre des titres au risque d’affecter la crédibilité de l’Etat. Tenez, les mandats de trésor ne sont déjà plus assez solides pour permettre aux prestataires de service et autres opérateurs économiques d’accéder à des découverts auprès de leurs banques. Celles-ci fuient les titres du trésor malien telle une peste, y compris lorsqu’il est question de l’approvisionnement du compte d’institutions de la République. Il en résulte un arrêt imminent de l’activité économique, notamment des importations dont les recettes douanières sont tributaires à leur tour. Un véritable serpent qui mange sa queue avec le risque de se transformer en rouleau compresseur sur la régularité des salaires.
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