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Projet de découpage administratif : Abdoul Niang dénonce les intoxications des opposants au régime d’IBK
Publié le mardi 6 novembre 2018  |  Le Tjikan
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© aBamako.com par FS
Point de presse de la plateforme Debout sur les Remparts
La plateforme Debout sur les Remparts a animé un Point de presse de le Mercredi 7 Février 2018 à la Maison de la Presse. Photo Abdoul Niang
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Le journaliste Abdoul Niang a, au nom de l’association Fasso ni Dambé, animé une conférence de presse à Sotuba au siège du Mouvement Arc-en-ciel, une association de soutien au président Ibrahim Boubacar Keita. Les sujets abordés sont le découpage administratif, la grève des magistrats et des promoteurs d’établissements scolaires privés et les deux fronts récemment créés pour prétendre défendre la démocratie et la constitution.

Selon Abdoul Niang, l’objet de cette conférence de presse est d’attirer l’attention de l’opinion nationale sur certaines intoxications en cours sur le projet de découpage administratif faisant croire que ce serait un privilège accordé à une ethnie ou à une catégorie de personnes du Nord.

« Nous avons constaté que ces genres de propos sont dangereux et pourraient porter atteinte à l’unité nationale. Il n’y a pas question de Nord ou de Sud au Mali depuis l’indépendance, on ne peut pas dire un Malien du Sud, du Nord ou du Centre, on est Malien et c’est tout », a déclaré Abdoul Niang. Concernant le projet de découpage administratif, il dira que ce projet existait depuis 2012 avant le coup d’Etat du 22 mars 2012. Mieux dit-il, la loi a été votée par l’URD à l’Assemblée Nationale contrairement aux allégations des opposants qui prétendent que ce découpage a pour but de diviser le Mali.

« Dans tout projet de découpage administratif, il existe des polémiques. Même sous Alpha, le projet de décentralisation n’a pas fait l’unanimité car il y avait des communautés qui ne voulaient pas être rattachées à d’autres », a-t-il rappelé. Pour lui, il faut toujours une écoute, une concertation approfondie de la population, des notabilités afin de résoudre ces problèmes.

Il a dénoncé le comportement de certains hommes politiques qui sont en train de faire croire qu’avec ce découpage administratif, ce sont les blancs qui vont diriger les noirs.

Parlant de la grève des promoteurs d’établissements privés, M. Niang a rappelé que l’Etat donne chaque année 32 milliards FCFA pour les élèves qui sont dans ces établissements privés. Cette année précise-t-il, l’Etat a donné payé plus de 25 milliards et le reliquat fait 6 milliards FCFA.

Plus loin, Abdoul Niang a expliqué qu’il a été demandé aux promoteurs de certains établissements privés d’apporter des justificatifs pour être payés parce que l’ancien ministre Housseïni Amion Guindo avait décelé en son temps, 5000 élèves fictifs.

Il s’est aussi prononcé sur la grève des magistrats, qualifiant certaines de leurs revendications d’insensées. Avant de s’attaquer aux deux fronts récemment créés pour défendre la démocratie. Et de demander au Procureur de poursuivre Mohamed Aly Bathily qui, lors d’un meeting au Palais de la Culture avait invité les populations à la désobéissance civile et à empêcher les députés, les membres de la Cour Suprême, de la Cour Constitutionnelle et les membres du gouvernement à se rendre au travail. Pour lui, il doit être poursuivi pour incitation à la violence et à la haine.

Fatoumata Fofana

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