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Mali: de présumés jihadistes font leur loi dans la région de Banamba
Publié le mardi 6 novembre 2018  |  RFI
Mali:
© AP par DR
Mali: Le groupe islamiste Ansar Dine libère l`otage suisse Béatrice Stockly
24 avril 2012.Tombouctou.Mali. A un point de rendez-vous dans le désert de Tombouctou,les combattants de Ansar Dine montent la garde au moment de la libération de Béatrice Stockly enlevée le 15 avril dernier dans le nord du Mali
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Inquiétude à moins de 200 km à l’ouest de Bamako, la capitale du Mali. Non loin de la localité de Banamba, de présumés jihadistes, proches du prédicateur radical Hamadoun Koufa, ont exigé et obtenu, au cours des dix derniers jours, la fermeture d’une vingtaine d’écoles dispensant les cours en français. C’est une première dans cette région. Les jihadistes exigent l’application de la charia et l’enseignement religieux. Du coup, près de 2 000 élèves sont à la maison et ont, par peur, délaissé le chemin de l’école.

A moto, enturbannés et armés, les jeunes qui se sont présentés comme des jihadistes, fidèles au prédicateur radical Hamadoun Koufa, entendent désormais faire régner leur loi dans plusieurs localités, notamment à Toubacoro, Dondougou, Ingonado et Balala. Nous sommes là, à moins de 200 kilomètres à l’ouest de Bamako, une première.



Un témoin raconte ce qu’il a vu : « Ils venaient, ils appelaient les gens vers la mosquée. Ils faisaient leurs prêches et puis ils fixaient leurs conditions. Ils exigeaient la fermeture des écoles et la couverture de la tête des femmes avec des voiles, puis de ne pas écouter de la musique, des exigences quoi. »

Déjà, près de 2 000 élèves ne peuvent plus aller à l’école où les cours sont dispensés en français dans cette zone située non loin de la frontière mauritanienne. Des enseignants menacés par des présumés jihadistes ont de leur côté pris leurs jambes à leur cou pour rallier Bamako ou d’autres localités.

Les populations et élus locaux réclament plus de présence de l’Etat, plus de présence des forces de sécurité pour faire face à la situation.

Par RFI Publié le 06-11-2018
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