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Le Chef d’état-major des armées françaises, l’Amiral Edouard Guillaud, rend visite au Premier ministre Diango Cissoko
Publié le jeudi 27 juin 2013  |  Primature


© Autre presse par DR
L`amiral Edouard Guillaud, chef d`état-major des Armées


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De retour de Gao où il a effectué dans la matinée une visite de terrain en compagnie de son homologue malien le général Dahirou Dembélé, l’Amiral Guilloud a été longuement reçu le mardi 25 juin 2013 par le Premier ministre Diango Cissoko, avec qui il a fait le tour des relations entre la France et le Mali.

L’Amiral a bien entendu fait le bilan de sa mission à Gao. Bilan jugé positif au regard des excellentes conditions de travail qui existent entre soldats français, tchadiens et nigériens. Après la sécurisation et la stabilisation des régions du nord, la France est prête à accompagner le gouvernement de transition dans l’accomplissement de la 2ème mission qui lui est confiée, à savoir l’organisation d’élections crédibles et apaisées partout sur le territoire national, particulièrement à Kidal où de sérieux problèmes subsistaient. Heureusement en voie de règlement grâce à la signature de l’accord de Ouagadougou au terme duquel l’armée et l’administration pourront se déployer rapidement à Kidal pour une bonne prise en charge des élections. La France jouera là-aussi sa partition pour faciliter le processus électoral dans toute la région.

Pour le Premier ministre Diango Cissoko, remercier la France pour ce qu’elle a fait pour le Mali depuis le 11 janvier, est un devoir de reconnaissance auquel il se pliera toujours volontiers. A ses dires, « l’opération Serval a servi à sauver le Mali et on ne cessera jamais de rendre hommage aux soldats morts au Mali». Et si le monde entier est aujourd’hui au chevet du Mali, c’est encore grâce à l’engagement sans faille de la France, qui non seulement est le premier contributeur, mais a réussi à entrainer dans son sillage, l’ensemble de ses propres partenaires. A leur faire comprendre l’importance de la menace qui planait sur tout l’espace sahélo-saharien et au-delà. La formation de qualité que l’EUTM donne actuellement à nos soldats est une réponse à cette menace. Et son efficacité devrait naturellement conduire à son prolongement au-delà des 15 mois initialement prévues.

Sur tous les points évoqués, il s’est dégagé une parfaite concordance de vues entre les deux personnalités qui se sont engagées à cheminer ensemble, main dans la main pour que le Mali se relève rapidement et réintègre le concert des nations démocratiques.

Le 14 juillet prochain devrait être une journée inoubliable dans l’histoire de la France et du Mali, quand devant les chefs d’Etat des deux pays et les cameras du monde entier, des soldats maliens qui ont affronté la barbarie et la mort avec leurs frères d’armes français dans les sables du désert, ouvriront le défilé sur les Champs Elysées. Comme pour sceller le pacte d’amitié et de solidarité indéfectible entre deux pays, deux peuples.

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