Le mouvement IBK Kanu qui est l’un des artisans de la réélection du président IBK à la magistrature suprême passe des moments difficiles. A cause des malversations des fonds de campagne alloués au mouvement, l’association est scindée en deux clans.
Le mouvement IBK Kanu parrainé par l’honorable Mamadou Diarassouba tend déjà vers sa décadence. Crée, il y a moins d’un an pour soutenir le président IBK durant l’élection présidentielle, le mouvement est désormais divisé en deux camps. Il s’agit du camp du président national, Cheick Chérif Haidara soutenu par le secrétaire général Amara Bagayoko. Ce camp regroupe tous les présidents des communes du Districts de Bamako et les régions. L’autre camp, considéré comme minoritaire est piloté par le coordinateur du mouvement, Ismail Coulibaly, soutenu par le superviseur, Mamadou Togola.
Les raisons de ce divorce prématuré est dû aux soupçons de malversation des fonds de campagne. Le camp de Cheick Chérif Haidara accuse l’autre camp de détournement des fonds.
Face au refus du camp du coordinateur de faire des restitutions, le président national et ses soutiens ont décidé de ne plus reconnaitre Ismail Coulibaly et Mamadou Togola comme membres du MIK.
Selon nos sources, les multiples sollicitations auprès du parrain national, l’honorable Mamadou Diarassouba n’ont pas donné de suites favorables pour réconcilier les deux camps.
Aux dernières nouvelles, le camp du président national du MIK songerait à créer un autre mouvement dénommé Mouvement Républicain (MR).