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Boubou Cissé, ministre de l’Economie et des Finances : «Il y a des tensions de trésorerie qui ne sont pas cachées »
Publié le mercredi 7 novembre 2018  |  Le Canard Déchaîné
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse du Ministre de l’Economie et des Finances
Bamako, le 05 novembre 2018 le Ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé et le FMI ont tenu une Conférence de presse
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En réclamant l’autopsie, par une équipe d’experts indépendants, du corps de Mahamadou Djéry Maïg pour déterminer les circonstances exactes de sa mort, le MNLA ne cherche-t-il pas à détourner les regards sur la disparition de celui qui est perçu au sein de ce mouvement séparatiste touareg comme un « compagnon encombrant » ?
Une mission du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Boriana Yontcheva, a séjourné à Bamako du 24 octobre au 3 novembre 2018 dans le cadre des consultations relatives à la dixième revue du programme économique et financier du Mali appuyé par l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) du FMI. Ensuite, la mission a été clôturée par une conférence de presse animée par le ministre de l’économie et des finances, Boubou Cissé et Mme Boriana Yontcheva chef de la délégation du FMI.
Boubou Cissé a fait remarquer que les salaires sont payés à date échue et « même avant la date légale ». Il a ajouté que les pensions, aussi, sont payées. Il a martelé que l’Etat n’est pas en faillite. Un Etat en faillite, a-t-il expliqué, est un Etat surendetté. « Nous ne sommes pas un pays surendetté qui n’arrive pas à faire face à sa dette », a-t-il assuré. La signature du Mali, a-t-il dit, est crédible, car, l’Etat cherchait 70 milliards, il a obtenu 103 milliards de FCFA. Chaque mois, a-t-il indiqué, le pays paye une cinquantaine de milliards de FCFA pour faire face à ses missions régaliennes. Toutefois, il a reconnu : « Il y a des tensions de trésorerie qui ne sont pas cachées, cela a fait que nous avons pris certaines décisions nécessaires pour toute personne qui a la charge de la gestion des deniers publics ». Il a signalé le poids des exonérations concernant notamment les hydrocarbures et les céréales, qui font que les prix sont maintenus à un niveau satisfaisant. Il a aussi indiqué que, depuis le mois d’avril, le trésor public s’est substitué à l’Energie du Mali, pour l’aider à faire face à ses missions. Il a ajouté : « Si on ne fait pas ça, c’est Bamako qui est dans le noir. » Pour Mme Boriana Yontcheva, «La mise en œuvre du programme au cours du premier semestre 2018 a été globalement satisfaisante. La mission et les autorités ont revu l’exécution budgétaire du premier semestre 2018. La plupart des critères quantitatifs de performance à la fin du mois de
juin 2018 ont été atteints. »
B.D /Canarddechaine.com
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