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MAECI : L’extrémisme violent au menu des échanges
Publié le jeudi 8 novembre 2018  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par A S
Conseil de cabinet à la primature
Bamako, le 12 septembre 2018 le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, a eu une première rencontre avec les membres de son gouvernement: Photo: Kamissa Camara
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Think Peace, un groupe de réflexion malien spécialisé dans les questions de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme, accompagné par le ministère des Affaires étrangères, a organisé hier à Bamako un atelier de validation du manuel de formation et du guide de causerie débats sur la prévention de l’extrémisme violent.

La multiplication des actes de terrorisme dans leurs formes et leurs puissances destructrices a montré les insuffisances de l’arsenal législatif et opérationnel existant au Mali. Selon Abdoul Salam Fomba, coordonnateur de Think Peace, c’est dans cette logique que le groupe de réflexion a initié cet atelier afin que les différents acteurs intervenant dans ce secteur aient la même approche et la même compréhension de la notion de l’extrémisme violent.

Soutenu financièrement par Famoc de l’ambassade du Danemark, le Think Peace s’est entouré d’experts de différents profils pour harmoniser le contenu des formations dans le but d’avoir une vision globale et pointue sur l’extrémisme violent au Mali.

Le représentant du ministère des Affaires étrangères, Abdoulaye Tounkara, conseiller technique, a reconnu que doter le pays d’un manuel de formation sur l’extrémisme violent et d’un guide de causerie débats est plus nécessaire pour le Mali. Il ajouté que le ministère entend fédérer et mettre en cohérence les différentes initiatives et aussi remplir ses obligations telles que ressorties dans la politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent.

Cette politique nationale est l’expression de l’engagement de l’Etat malien à renforcer ses capacités institutionnelles, organisationnelles et opérationnelles pour contrer le développement de l’idéologie extrémiste et riposter à toute tentative déstabilisation du pays, a-t-il insisté.

Abdoulaye Tounkara a rappelé que le Mali est dans la nécessité d’envisager des mesures plus fortes, plus holistiques impliquant toutes les forces vives de la nation pour lutter contre une insécurité grandissante qui n’épargne personne, ni femme, ni enfant.

Au Mali, malgré la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d’Alger, signé le 15 mai 2015, la violence extrême et les obstacles à la consolidation de la paix semblent se perpétuer. Et beaucoup d’analyses ont montré que c’est la jeunesse qui en paye le lourd tribut.

Moribafing Camara
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