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Réapprovisionnement du GFF : Le plaidoyer fructueux du ministre Samba Sow à Oslo
Publié le vendredi 9 novembre 2018  |  L’Indicateur Renouveau
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Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Pr Samba Ousmane Sow a participé du 5 au 6 novembre 2018, à Oslo, en Norvège, à une rencontre internationale sur le réapprovisionnement du Global Financing Facility (Facilité du Financement global). Plus d’un milliard de dollars de contributions ont été annoncés par les pays membres, les partenaires techniques et financiers pour le réapprovisionnement du Global Financing Facility (GFF) afin de financer les projets de la santé et de nutrition des femmes, des enfants et des adolescents dans les pays où les ressources sont limitées.



Mis en place en 2015 par la Banque mondiale, les Gouvernements du Canada et de la Norvège, les Nations Unies et d’autres partenaires, le Global Financing Facility (GFF) est un mécanisme de financement mondial pour aider les pays à s’attaquer aux problèmes de santé et de nutrition les plus graves qui touchent les femmes, les enfants et les adolescents. Il joue le rôle de catalyseur en accordant aux pays des financements d’ampleur limitée des projets d’investissement pilotés par ces pays dans le domaine de la santé et de nutrition des femmes, des enfants et des adolescents. Il est composé de plusieurs pays et partenaires techniques et financiers. La rencontre de Oslo, qui a regroupé plus de 150 participants, était organisée par le groupe de la Banque mondiale, la fondation Bill et Melinda Gates et le gouvernement norvégien. Plusieurs panels de discussion ont été organisés, pendant les deux jours de travaux.

Au deuxième jour des travaux, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Pr. Samba Sow, a animé un panel sur les investissements par les pays pour chaque femme, chaque enfant et chaque adolescent. Pr. Samba Sow a su attirer l’attention de l’auditoire sur les priorités actuelles du Mali dans le domaine de la santé. Ces priorités, a-t-il expliqué, portent sur la profonde réforme de notre système de santé. Une réforme qui s’articule autour de trois phases.

La première phase consistera à élaborer un plan d’urgence en 200 jours pour rassembler l’analyse de rentabilisation et le plan d’intervention ; la phase 2 sera axée sur la réforme des centres de santé communautaires (Cscom) et sur la mise en place d’un programme national d’agents de santé communautaires, elle se fera dans les 3 à 5 années prochaines et la phase 3 permettra de réformer la deuxième couche du système de soins de santé primaire ( les centres de santé de district, Cs-Réf). Avec éloquence dans un anglais sans accent, le ministre Pr Samba Sow a su attirer l’attention de l’auditoire sur les priorités actuelles du Mali dans le domaine de la santé.

De l’avis du ministre Sow, il faut élargir la base de la pyramide sanitaire en évacuant les déserts sanitaires à travers le rapprochement des structures de santé aux populations. Aux dires du Pr. Samba Ousmane Sow, le Mali est reconnaissant des partenaires techniques et financiers pour les ressources mises à sa disposition. Il a plaidé pour la combinaison de ces ressources pour transformer le secteur de la santé. “Nous sommes engagés dans la couverture sanitaire universelle. Il nous faut d’autres types d’interventions aussi pour relever le défi”, a-t-il déclaré.

Le chef du département de la Santé et de l’Hygiène Publique préconise de mettre en place, dans les 200 jours à venir un plan d’urgence détaillé et de concentrer les réformes sur les programmes de santé communautaire avec un focus sur les agents de santé communautaire, dans les 3 à 5 prochaines années. “Nous devons élargir les centres de santé communautaire tout en renforçant les centres de santé de référence et les hôpitaux de district pour répondre aux besoins des populations en matière de santé”, a martelé le ministre Sow.

Après son exposé, Pr Samba O. Sow a reçu beaucoup de messages de félicitations pour sa brillante intervention jugée très pertinente par les partenaires techniques et financiers qui ont promis des financements pour la mise en œuvre de ces réformes.

A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été faites. Il s’agit, entre autres, d’investir dans la santé considérée comme un capital humain qui permet la croissance économique, d’utiliser efficacement les ressources, de tirer profit des innovations du secteur privé et de définir les partenariats financiers dans le domaine de la santé. Cette rencontre visait à mobiliser et utiliser les ressources nationales pour l’accélération des progrès pour l’atteinte des objectifs de développement durable 3 (ODD 3). Les annonces de contributions, faites à cette occasion par les partenaires, s’élèvent à plus d’un milliard de dollars pour le réapprovisionnement du Global Financing Facility (GFF) afin de financer les projets de la santé et de nutrition des femmes, des enfants et des adolescents dans les pays où les ressources sont limitées. Ce fonds permettra à GFF d’étendre son partenariat à 50 pays dont le Mali. Il s’agira en d’autres termes de renforcer la part des financements alloués à la santé et la nutrition sont financés dans ces pays bénéficiaires.

Abdrahamane Diamouténé

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