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Développement rural la CPS-SDR informe sur ses missions
Publié le vendredi 9 novembre 2018  |  Info Matin
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La Cellule de planification et de statistique du secteur du développement rural (CPS/SDR) a animé, ce mercredi 7 novembre, une conférence de presse pour informer sur ses missions et attributions. La rencontre, tenue à la DFM du ministère de l’Agriculture, était animée par le directeur de la CPS/SDR, Moussa CAMARA, en présence du directeur général adjoint, Balla KEITA et les responsables des différents projets et programmes.

Les responsables de la CPS/SDR ont tour à tour présenté les missions du service, le Programme national d’investissement dans le secteur agricole (PNISA) et des engagements de Malabo, la revue des projets et programmes, l’enquête agricole de conjoncture et les principaux acquis du projet PAPAM.

Le directeur général de la CPS/SDR, Moussa CAMARA a expliqué que l’objectif est de fournir des informations saines sur toutes les missions et attributions de la Cellule. Il a largement évoqué l’importance de la statistique pour le développement du pays. Pour sa part, le directeur général adjoint, Balla KEITA, a décortiqué les textes de création de la CPS/SDR qui regroupe les secteurs de l’Agriculture, de l’Elevage et de la pêche et du Commissariat à la sécurité alimentaire. M. KEITA a également présenté les objectifs et les attributions dévolues à la CPS/SDR.

Abdoulaye Baba ARBI a présenté le PNISA (Programme national d’investissement dans le secteur agricole), qui couvre la période 2015-2025 et qui est un programme sous régional lancé en 2006 à Niamey, financé par des fonds nationaux et extérieurs.

« Ce projet prend en compte les besoins de fonctionnement, d’investissements, des acquis, etc. Il offre un cadre pour une meilleure harmonisation, une plus grande synergie et une articulation des interventions autour des projets et programmes», a expliqué Abdoulaye Baba ARBI.

Selon lui, tous les projets et programmes dans le secteur de l’Agriculture doivent être conçus et coordonnés suivant l’architecture PNISA pour bénéficier de financement des partenaires techniques et financiers. Le PNISA, dit-il, est constitué de 5 composantes que sont le renforcement des capacités, les investissements, la production et la productivité, la formation et la recherche et enfin la sécurité alimentaire.

Pour sa part, Salif DIARRA a fait la revue des projets et programmes, un portefeuille comprenant aujourd’hui 91 projets et programmes dont 80 sont en exécution et 11 en préparation. Le chargé de programme a précisé que sur l’ensemble des projets répertoriés, 63 sont au niveau du secteur de l’Agriculture, 22 au niveau du ministère de l’Elevage et de la pêche et 10 au niveau du Commissariat à la sécurité alimentaire.

En ce qui concerne le financement total acquis au 31 décembre 2017, M. DIARRA a indiqué que le montant s’élève à plus de 851 milliards Fcfa contre un peu moins de 820 milliards Fcfa au 31 décembre 2016. Il a précisé que le décaissement déjà effectué, pour mettre en œuvre les projets, s’élève à plus de 445 milliards FCFA, soit un taux global de décaissement de 52,34% de financement acquis.

Le chargé de programme a ajouté que le décaissement intérieur se chiffre à près de 145 milliards Fcfa contre un peu plus de 301 milliards de FCFA pour le financement extérieur.

Pour la suite, il est revenu à Mme TRAORE Assitan TRAORE de procéder à la présentation du dispositif de production des statistiques agricoles. Elle a expliqué que l’Enquête agricole de conjoncture (EAC) est menée chaque année par la CPS/SDR, avec l’appui technique de l’Institut national de la statistique, la Direction nationale de l’Agriculture, la Direction nationale des productions et industries animales et la direction nationale des services vétérinaires. Cette enquête est financée par le budget national à hauteur de 400 millions de FCFA par an. Mme TRAORE a souligné que l’objectif de l’Enquête agricole de conjoncture est de produire les meilleures données pour l’élaboration des politiques au niveau du secteur rural.

« Cette enquête permet de collecter des informations détaillées sur les superficies cultivées par spéculation, les rendements des cultures, les stocks des paysans, les productions d’élevage et de pêche ainsi que les facteurs de production. Elle permet aussi d’avoir des renseignements sur les caractéristiques sociaux démographiques de la population agricole et de fournir des informations sur la vulnérabilité des populations et l’aspect genre…», explique TRAORE Assitan TRAORE.

Elle a rappelé que le Mali a enregistré, pour la campagne agricole 2017-2018, une production céréalière de 9.293.274 tonnes pour une superficie exploitée de 5.802.931 ha. Selon elle, depuis 2008, le Mali connaissait une évolution en dents de scie de sa production céréalière, mais celle-ci a atteint une évolution constante à partir de 2013. Comme production céréalière prévisionnelle, il est attendu 10 452 980 tonnes au terme de la campagne actuelle, dont 88% provenant du secteur traditionnel et 12% pour les offices.

A son tour, Yacouba DIARRA a présenté les principaux acquis du projet PAMAM. M. DIARRA a expliqué que ce projet est structuré autour de trois composantes, à savoir le Transfert de technologies et prestation de services aux producteurs avec quatre sous-composantes ; les Infrastructures d’irrigation avec ses composantes petite irrigation et irrigation à grande échelle ; les Approches programmatique, compréhensive et suivi sectoriel avec les sous-composantes activités régaliennes des services et coordination de suivi/ évaluation du projet. Ces composantes, dit-il, sont exécutées par l’APCAM à travers ses démembrements ; la DNGR de l’Office du Niger et la CPS/SDR qui assure la coordination de l’ensemble des trois composantes.

En terme de résultats, M. DIARRA a souligné le financement 2 500 sous projets ; la mise en valeur de 2 200 ha dans la zone Office du Niger ; 564 ha à Mopti dans le périmètre irrigué villageois ; 2 800 ha de bas-fond aménagés dans la région de Kayes ; 991 génisses métisses ; des micros barrages…

PAR MODIBO KONE

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