A Ségou, une parodie de justice serait orchestrée dans le traitement d’un dossier, qui avait été retiré par la chambre criminelle de la Cour Suprême et remis au Parquet de la Commune I.
En effet, dans l’affaire ; Ministère public et Yacouba Fofana et Oumou Sacko contre Sitan Magassouba, Makan Magassouba et autres, qui avait été jugée à Ségou, devrait finalement être traitée par le Parquet de la Commune I. Pour des raisons que nous n’allions pas évoquer ici, il avait été dit au sujet de ce dossier, où le sieur Yacouba Fofana et sa marâtre Oumou Sacko avaient été victimes d’agression à leur domicile par les parents de l’épouse de Yacouba Fofana, du nom de Sitan Magassouba ; que le droit n’avait pas été respecté et que les procédures non plus, n’avaient fait l’objet d’aucun respect du droit. Donc, partant de là, les avocats de la partie civile avaient saisi la Cour Suprême, qui donnait gain de cause. Puisque cette compétente Cour avait tout simplement retiré, le dossier au Tribunal de Ségou et lui transmettre au Parquet de la Commune I de Bamako.
Mais à la grande surprise de tous, le Tribunal de Ségou en dépit de tout, avait organisé une sorte d’audience, (une parodie de justice) le 02 avril dernier, soit quelques jours après la décision de la Cour Suprême, pour trancher en leur façon cette affaire, relaxant les coupables, au prix que ceux-ci seraient soutenus par un riche opérateur économique, qui aurait employé toute sorte de stratégies pour parvenir à ses fins.
Dans cette affaire, nous avions approché, le conseil de la partie civile, Me Bamody Fofana, qui n’a pas manqué de saluer le Procureur général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel Tessougué, pour son respect du droit.
Maître Bamody Fofana, Avocat à la Cour, de confier qu’à la suite de ce feuilleton, M Daniel Tessougué, le Procureur général près la Cour d’Appel de Bamako, épris d’une « justice équitable » et très respectueux du droit légal, adressa une lettre au Procureur de la république de Ségou, en date du 10 juin 2013, lettre dont le numéro est : 1786/PG-CAB du 13 juin 2013 ; de cette missive, le Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, n’était pas allée par deux chemins. Le respect, rien que le respect du droit légal dans le traitement de tout dossier, pas seulement cette affaire, à la suite de laquelle, il écrivit cette correspondance.
Selon le parquet de Ségou, la parodie de justice qui eue lieu, le 02 avril 2013, l’avait été de façon contradictoire, alors que le même dossier avait été remis pour traitement au Parquet de la Commune I du District de Bamako. Donc, dans ce cas, peut-on ou doit-on parler de la présence de deux justices au Mali ? Bien sûr que non. Seulement, il revient aux hommes de changer.
Pour un rappel des faits, l’épouse de Yacouba Fofana, du nom de Sitan Magassouba lors d’une discussion avait tabassé la marâtre de son mari, et à l’arrivée de ce dernier, les choses ont pris une autre tournure. Fort du soutien qu’elle dispose dans sa famille, Sitan Magassouba n’avait pas hésité à aller saisir ses frères, qui formèrent un gang pour régler les comptes de Yacouba Fofana, le mari de leur sœur et repartir comme si l’on était dans une Jungle où il n’existe aucun respect du droit légal.
L’affaire portée devant la justice, connue également des évolutions néfastes et négatives, un juge aurait même fait comprendre à Yacouba, que sa propre marâtre ne compte dans son mariage. Dur comme mot. Mais quand on a, à faire avec plus soutenu ou plus fort que soi, alors concevoir serait une obligation. A Suivre !