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Jeamille Bittar dans la tourmente : L’homme veut coûte que coûte être appelé à table !
Publié le mardi 13 novembre 2018  |  Le Matinal
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© aBamako.com par Dia
Formation: 5ème Edition du Salon International de l`Emploi et de la Formation (SIEFOR)
Bamako, du 23 au 26 octobre 2013 . Sous le haut parrainage du ministre de l`emploi et de la Formation professionnelle,Mahamane BABY, la 5ème Edition du Salon International de l`Emploi et de la Formation (SIEFOR) a ouvert ses portes ce mercredi, au centre International de conference de Bamako (CICB). Photo: Jeamille Bittar, président du conseil Economique, social et culturel du Mali
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L’homme d’affaire malien désormais en faillite, qui a foutu le bordel à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) et au Conseil Economique et Social du Mali (CESC), aujourd’hui en disgrâce après avoir fait la pluie et le beau temps sous le règne de l’ancien Président Amadou Toumani Touré, tente de s’attirer vainement les faveurs du régime IBK. Et le climat socio-politico-économique tendu du moment semble lui offrir un créneau pour se faire entendre !





En effet, Jeamille Bittar, Président du Mouvement Citoyen Pour l’Alternance, le Travail et la Transparence (MC-ATT), a organisé une conférence de presse le week-end dernier pour appeler à un consensus politique pour sauver le Mali, face à ce qu’il a appelé « climat social détérioré » avec son cortège de problèmes : gestion de la crise postélectorale ; report des élections législatives ; grève des Magistrats ; révision constitutionnelle ; réforme administrative… Sommes toutes, des situations qui ébranlent le tissu social de notre pays.

Pour lui, l’élection présidentielle de 2018 a certes vécu, mais en tout état de cause, il convient de relever que le contexte qu’elle a engendré a été particulièrement difficile et à la fois douloureux pour notre jeune démocratie, avec les contestations du camp perdant.

Une situation qui a conduit à une série interminable de troubles à l’ordre public et de manifestations de rues. Par ailleurs, la décision de proroger le mandat des Députés à l’Assemblée Nationale et le report des élections législatives, après constat de l’impossibilité absolue et manifeste de les organiser dans la limite des délais constitutionnels, nécessitent, selon lui, des accords consécutifs à un large consensus politique.

Pour lui, le pays n’a été aussi atteint dans ses fondements les plus profonds, avec la publication du document du projet de loi portant réforme administrative, tant les contestations et les rejets se sont fait ressentir sur l’ensemble du territoire national.

« Jamais, depuis la crise multidimensionnelle que le Mali a connue en 2012, la cohésion nationale et l’entente nationale n’ont été autant été mises à rude épreuve », dira-t-il.

Idem pour le volet sécuritaire, où la situation au centre du Mali reste, à ses yeux, une préoccupation dont la non-résolution pourrait engendrer des conséquences majeures à la fois néfastes pour le développement et les différentes stratégies de survie des populations locales.

Aussi, face à tous ces problèmes auxquels le gouvernement est confronté, la solution pour Bittar passe par un consensus politique, avec en amont un dialogue inclusif entre le gouvernement, la classe politique malienne, la société civile, les chefs traditionnels, les leaders religieux et les personnes de bonnes volontés afin que tous, s’investissent pleinement dans la gestion de la crise.

Mais la vérité, pour ce qui concerne Bittar et son parti, se trouverait ailleurs, si l’on s’en tient à l’analyse d’un confrère de la place, qui trouve plutôt que « l’heure est à l’impatience au sein du MC-ATT, nombreux parmi les responsables du parti ne cachant plus leur désarroi face à ce qu’ils ont appelé « absence de signaux venant de Koulouba.

Une situation qui prouve, si besoin était, que le soutien du parti des amis du Président ATT au Président IBK au premier et au second tour de la présidentielle était calculé, sinon bien calculé, puisque tenant plus d’un espoir de maroquin que d’un souci partagé pour le Mali… » ! Pour étayer ses propos, le confrère a fait appel à des arguments qui, à notre sens, sont bien défendables.

Ainsi écrit-il « On s’en souvient, après avoir longtemps fait durer le suspens sur leur position, car le parti revendiquait plutôt le report de la présidentielle, sinon la quête préalable d’un large consensus entre tous les maliens autour du Mali avant les élections présidentielles, Jeamille Bittar et les siens ont fini par jeter leur dévolu sur le Président IBK, candidat à sa propre succession…

Faut-il dès lors en déduire que Bittar et les siens ont été pris dans leur piège ? Ça en a tout l’air ! En effet, comme nous l’avons déjà souligné, le MC-ATT privilégiait au départ une gestion consensuelle du pouvoir, alors vue par lui comme la seule alternative à la crise qui profilait à l’horizon, au regard de la situation sécuritaire du pays, mais aussi compte-tenu de la division et des clivages que cela a entrainé entre les maliens suite au projet de révision constitutionnelle finalement abandonné par IBK.

Le parti a même fait des sorties dans ce sens et s’était même donné un rôle de médiateur, pour ce faire, entre les acteurs politiques de tous bords. Un rôle qui lui réussissait d’ailleurs, compte tenu de sa position de neutralité vis-à-vis de la majorité, de l’opposition et des centristes, puisque revendiquant ne pas appartenir à aucun de ces bords politiques, son combat s’inscrivant plutôt et uniquement pour et au compte du seul Mali…

C’est d’ailleurs à cause de cette position tranchée du MC-ATT en faveur du consensus que le soutien de Bittar et les siens à la candidature d’IBK a surpris plus d’un Malien, car le parti qui revendiquait n’être ni de la majorité, ni l’opposition, encore moins au centre, venait de choisir son camp, le camp du Président IBK… ». On en déduit le reste !

O.O

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