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Mali: à Gao, les ministres française et allemande dénoncent l’attentat de la veille
Publié le mardi 13 novembre 2018  |  AFP
Florence
© Autre presse par DR
Florence Parly
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Gao (Mali), - La ministre française des Armées, Florence Parly, et son homologue allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, en visite mardi auprès des troupes allemandes et françaises à Gao, ont dénoncé l'attentat suicide qui a fait trois morts et des blessés la veille dans cette
ville du nord du Mali.

"L'attentat qui a eu lieu hier soir ici à Gao est odieux. Une nouvelle fois, ce sont des populations civiles qui ont payé de leurs vies ces violences", a déclaré Mme Parly, en "s'associant aux condoléances" exprimées auparavant par son homologue allemande.

Lundi soir, un véhicule 4x4 piégé a fait irruption dans la cour d'un résidence de Gao. Son explosion a coûté la vie à trois civils et fait "deux blessés", selon un bilan provisoire communiqué lundi par le gouvernement malien.

Une source sécuritaire française a indiqué mardi à l'AFP que le nombre de blessés s'élevait à "une trentaine".

Selon une source diplomatique occidentale au Mali, deux Cambodgiens, un Sud-Africain et un Zimbabwéen travaillant pour une société sous-traitants de l'UNMAS (le service de déminage de l'ONU) figurent parmi les blessés.

L'attaque a été revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux
musulmans (GSIM ou JNIM, selon l'acronyme arabe), principale alliance
jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, qui affirmait avoir visé des "forces
britanniques, allemandes et canadiennes".
Lors de leur déplacement à Gao, les deux ministres, qui étaient à Bamako la
veille, ont rendu visite au contingent allemand de la Minusma, la mission de
l'ONU au Mali, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Gao, principale ville du nord du Mali, abrite une brigade franco-allemande
dont la composante française est intégrée à Barkhane, qui traque les
jihadistes dans la région du Sahel, et la composante allemande à la Minusma.
Mme Parly devait ensuite rencontrer les troupes françaises de Barkhane sur
leur base de Gao, ainsi que des troupes estoniennes et britanniques.
Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes
jihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée
en janvier 2013 à l'initiative de la France.
Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes,
françaises et de l'ONU, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de
paix censé isoler définitivement les jihadistes, dont l'application accumule
les retards.
dab-siu/jpc
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