Pour une large vulgarisation du contenu de leur cahier de doléances comportant 11 points, les Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont rencontré les militants enseignants hier.
Après avoir expliqués aux hommes de médias le contenu du cahier de doléances, les Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont tenu ce mardi un meeting d’information à l’Ecica. L’objectif était d’informer les militants de bases sur le contenu de leur cahier de doléances qui comporte 11 points. En effet, les Syndicats exigent une amélioration de leur condition de vie et de travail. C’est la principale raison d’un cahier de doléances contenant 11 points a été déposé sur la table du ministère de l’Education nationale.
L’occasion était toute trouvée pour eux d’informer les militants de bases sur le contenu dudit cahier de doléances. Au cours de ce meeting d’information, le porte-parole des Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, Adama Fomba a invité le gouvernement à diligenter le traitement de leur cahier de doléances. Selon lui, si cela n’est pas fait dans un bref délai, les syndicats se verront dans l’obligation d’entamer très prochainement des mouvements d’humeurs. ‘’Ce meeting a non seulement pour but d’informer nos militants sur nos doléances, mais aussi les préparer psychologiquement, parce qu’il pourrait y avoir un mouvement d’humeurs très prochainement’’, a-t-il-expliqué. Avant d’exhorter les militants à l’union sacrée.
Parmi les 11 points de revendications, nous pouvons citer entre autres : l’organisation de l’élection professionnelle du secteur de l’éducation au plus tard le 31 décembre 2018, la création des organes prévus par le décret n°2018-0067 P-RM du 26 janvier 2018, fixant les modalités d’application du statut du personnel de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spécial, l’octroi d’une prime de logement, de documentation et de recherche aux enseignants, la signature du projet de décret portant plan de carrière du personnel enseignant.
S’agissant du point qui concerne les élections professionnelles, le secrétaire général du Syndicat national de l’éducation de base, Amadou Coulibaly a annoncé que le gouvernement a accepté le principe. Mais, précise-t-il que les réflexions sont tournées sur la mise en place d’une commission qui déterminera les modalités d’organisations. ‘’Après notre rencontre avec le ministre de l’Education nationale, nous avons rencontré la Direction nationale du travail par rapport à la même question. Nous nous sommes dit que l’Etat commence à voir clair sur le contenu du cahier de doléances. Mais, si cela prend trop de temps, nous serons obligés à un moment donner d’avoir d’autres actions pour pouvoir accélérer le processus’’, a-t-il-affirmé.
En plus de la prise en charge de leur cahier de doléances, les Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 exigent également l’annulation du décret n°2018-0800 / P-RM du 19 octobre 2018 qui fixe les attributions spécifiques des membres du gouvernement et celui n°2018-0801/P-RM du 19 octobre 2018 qui porte sur la répartition des services publics entre la primature et les départements ministériels. Selon Adama Fomba, ces deux décrets attribuent la signature des actes d’administration des collectivités à la fonction publique de l’Etat.