Fin janvier 2016, disparaissait, à Bamako, Birama Touré, journaliste à l’hebdomadaire privé Le Sphinx. Le comité de soutien au journaliste disparu a tenu, ce mercredi, une conférence de presse dans la capitale malienne pour demander la prise en compte des révélations faites par la presse locale sur l’affaire et pour que le dossier ne soit pas enterré.
« Aujourd’hui, ça fait 1 019 jours que personne ne sait où il est passé et c’est inquiétant ». Kassim Traoré est le président du comité de soutien pour la recherche de Birama Touré. Il demande à la justice malienne de donner un coup d’accélérateur à l’enquête surtout que dans la presse locale, il y a des révélations. « La première d’abord, c’est notre confrère du journal Le Pays qui avait des révélations. Il disait qu’il aurait appris que notre confrère a été enlevé et séquestré. Le juge en charge du dossier l’a écouté pendant quatre heures. Après lui, on voit que le journal Le Sphinx fait aussi les mêmes révélations où il accuse. Ces personnes sont citées, nous, on demande à la justice de leur demander : ‘Qu’est-ce qui se passe ? Comment cela se fait-il qu’il se trouve clairement dans cette affaire ?' »
Sur l’affaire, Kasim Traoré évoque aussi les propos d’un policier malien désormais hors du pays : « Lui aussi dit la même chose. Il dit que le codétenu de Birama l’a vu et qu’il serait mort sous la torture et qu’il n’a pas pu supporter ».... suite de l'article sur RFI