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Disparition de notre confrère Birama Touré : Le Comité de soutien exige un devoir de vérité aux autorités maliennes
Publié le vendredi 16 novembre 2018  |  Le Tjikan
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Le président du Comité de Soutien pour la Recherche de notre confrère Birama Touré, Kassim Traoré, a animé une conférence, hier mercredi 14 Novembre 2018 à l’ACI 2000 Hamdallaye. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, le président du Comité mise en place par la Maison de la presse a survolé les actions qu’il a initiées depuis la mise en place de cette structure. Nous vous proposons l’intégralité de la déclaration qu’il a lue devant la presse.

En ce 318ème jour de l’année 2018, nous avons voulu faire le point sur la disparition de notre confrère Birama Touré, c’est-à-dire donner l’évolution de l’enquête au niveau du juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de la commune IV, expliquer les dispositions envisagées par les autorités maliennes à l’époque, tout en mettant un accent particulier sur les futures actions du CSR-BT. En effet, le CSR-BT, à partir de cette conférence de presse, entend demeurer très actif dans son soutien à Birama Touré et l’accompagnement de la famille TOURE.



Ce mercredi 14 Novembre 2018 coïncide avec le 1019ème jour de la disparition de notre confrère Birama Touré, car c’est depuis un 29 janvier 2016 que nous sommes sans nouvelles de lui.

Dans le feu de l’action, les autorités nous ont soutenus, les portes du service de renseignement nous ont été ouvertes, le ministère de la sécurité et de la protection civile a diligenté des investigations. Le 30 janvier 2016, au cours d’une assemblée générale, il y a eu la restitution des actions menées. C’est ce jour que notre comité a été mis en place à la Maison de la Presse par l’ensemble des associations professionnelles de la presse. A l’époque, nous avions fait des affichages, des émissions radio et télévisées afin que Birama puisse être retrouvé.

Pour conforter notre démarche, la Maison de la presse a pris un avocat en la personne de Me Mamadou Ismaël Konaté. Ce dernier a fait de son mieux, et grâce à lui, des enquêtes ont été ouvertes au niveau de la gendarmerie. Parents, amis, proches, et même la future épouse de notre confrère, ont été auditionnés, sans oublier ma modeste personne (Kassim TRAORE).

Les éléments de cette enquête n’ont pas donné satisfaction, nous avons alors saisi le tribunal de la commune IV de cette affaire. À ce niveau, un juge d’instruction est chargé du dossier. Malheureusement, à ce jour, le tribunal de la commune IV ne dispose d’aucun indice ni témoignage susceptible d’orienter la recherche de notre confrère.

Un an après la disparition de Birama Touré, notre confrère Boubacar Yalcouyé titrait à la Une de son Journal «Le Pays» : «Birama a été enlevé et séquestré dans les cellules de la DGSE sur instruction de l’honorable Karim Kéïta.» C’est pour cela qu’il a été écouté pendant 4 heures au niveau de la commune IV.

Le «Sphinx» dans un article ”tout sur la mort de notre collègue et confrère Birama Toure : Les noms de Karim Kéïta, fils du Président de la République et du Colonel Cheick Oumar N’Diaye cités”. Cet article est sorti le 21 Juillet 2018 signé par Adama Dramé. Avec de telles informations, nous pensions que la justice aurait de la matière pour faire avancer son enquête.

Nous saluons, de passage, la marche des jeunes, du jeudi 16 novembre 2017, en direction de la famille du Patriarche des TOURE, afin de protester contre l’indifférence du Président de la République face à cette affaire.

Aujourd’hui nous demandons des clarifications au niveau de la justice, des autorités maliennes ; nous demandons au Premier ministre de s’impliquer personnellement afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

Le Comité de Soutien pour la Recherche de notre confrère Birama Touré, CSR-BT, ne veut plus se taire, encore moins croiser les bras. Nous envisageons plusieurs actions dans les heures, jours et mois à venir, notamment : des sit-in, marches, des émissions de radio et télévision, toutes les deux semaines, et vous en serez informés à temps opportun.

Bamako, le 14 Novembre

Le Comité

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