Lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence régionale de Bamako sur le projet de redécoupage administratif, mardi 13 novembre dernier, au gouvernorat du district de Bamako, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga n’a pas manqué de répondre à l’opposition en disant ceci : « la politique de la chaise vide est un manque de confiance en soi. Ce n’est pas dans les conclaves d’états-majors des partis politiques que nous décidons l’avenir du pays ».
En effet, pour le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, le redécoupage administratif a comme objectifs d’abord la proximité de l’administration des administrés, d’approfondir la décentralisation, de rationaliser l’organisation administrative mais aussi et surtout de corriger des problèmes administratifs. Selon lui, la loi, une fois adoptée, mettra fin au calvaire de certaines populations, par exemple celles de Sirakoro, Sanankoroba, Kalaban-coro et autres qui partaient à Kati pour des documents administratifs ; sans oublier Taoudéni.
Au regard des contestations de l’opposition, le chef du gouvernement a répliqué : « les tentatives de manipulation politiques sont incohérentes et vaines. Ce n’est pas dans les conclaves d’états-majors des partis politiques que nous décidons l’avenir du pays. La politique de la chaise vide est un manque de confiance en soi. Si on est porteur d’un projet pour le pays, on doit le soumettre à l’appréciation des populations ». Aux dires du chef du gouvernement, malgré les tapages et distractions, le gouvernement continuera avec détermination cet exercice et entérinera les leçons une fois que les recommandations tombent. Il a ajouté que le moment venu, la décision qui sera prise s’impose. Le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga ainsi profité de l’occasion pour lancer un appel pressant à tous, en vue des propositions pertinentes lors des débats.